Le professeur marseillais Didier Raoult était interviewé par Laurence Ferrari sur CNEWS ce mercredi matin : il a répondu à toutes les questions concernant le coronavirus, affirmant notamment que la forme actuelle du virus est "bénigne", par rapport à celle de février dernier.
CORONAVIRUS/RÉGION SUD — Il persiste et signe. L'infectiologue Didier Raoult était l'invité ce mercredi 19 août de CNEWS pour faire le point sur l'épidémie de coronavirus. Le professeur marseillais est resté sur ses positions, notamment concernant la gravité de la Covid-19.
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Pour lui, le virus n'est "pas pire que la grippe" : "Nous sommes très loin du 1% de morts dans les hôpitaux", ce qui reste très bas, selon le médecin.
"Le coronavirus est bénin aujourd'hui"
Doit-on s'attendre à une "seconde vague"? Le directeur de l'IHU Méditerranée estime que ça ne prend "pour l'instant pas cette forme-là. L'avenir d'une maladie nouvelle est imprévisible. Les chiffres sont très difficiles à interpréter. Ce qui est sûr, c'est que plus vous testez, plus vous trouvez de cas" a-t-il continué.
"Ce n'est plus la même maladie qu'en février. La forme est très bénigne aujourd'hui" — Didier Raoult
Concernant le port du masque obligatoire, le médecin a assuré que "le masque protège les gens dans le domaine du soin. Pour le reste, rien n'est clair, rien n'est démontré sur le plan de la transmission virale".
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"J'ai peur de la peur" a complété l'épidémiologiste. "J'aurais préféré qu'on en reste aux recommandations" concernant le port de cette protection, a-t-il conclu.
Sur le dépistage, M. Raoult a concédé que "c'est mieux de faire des tests que de ne pas en faire". Il appelle néanmoins à la mesure : "On ne va pas pouvoir tester 65 millions de gens une fois par semaine. On ne va pas se battre, c'est une maladie virale comme les autres".
"Il n'y a pas plus de morts cette année à Marseille que les années précédentes" — Didier Raoult
L'entretien s'est évidemment conclu sur l'hydroxychloroquine. Le médecin en a profité pour défendre son "bilan" : "Nous avons une mortalité de 0,45%, nous avons soigné 4.000 malades, on ne pourra jamais faire mieux que ça. Comment expliquer cette guerre complètement folle contre l'hydroxychloroquine ? Comment un médicament pris par deux milliards de personnes est devenu toxique du jour au lendemain ?" s'est-il indigné.
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