Le député LR de Nice-Centre a estimé pendant ses voeux du 13 janvier que certains délinquants Niçois ne peuvent être pleinement considérés comme des Français.
Pour Éric Ciotti, "la violence grandit partout à Nice. Dans ses quartiers de non-droit, dans la première circonscription (le Port et Saint-Roch, ndlr) comme sur l'avenue Jean-Médecin, que l'on ne reconnaît plus".
"Face à cette insécurité, la mairie n'est pas à la hauteur, puisqu'elle se contente d'une communication impuissante".
Le patron des Républicains qui a encore en tête les troubles du 18 décembre dernier, pendant lesquels les gendarmes avaient été ciblés par des tirs de mortier et de projectiles.
"Ils ont dû faire face à des jeunes 'juridiquement français' qui s'en sont pris à la police les soirs de matchs en décembre".
"Stop à l'hypocrisie"
Une expression qui se rapproche de "Français de papiers", employée par Valérie Pécresse pendant la campagne présidentielle, et qui avait suscité beaucoup de commentaires.

Le journal Le Monde y avait vu un vocable "issu des milieux nationalistes" notamment repris par Jean-Marie Le Pen, après avoir été utilisé pour stigmatiser les Juifs, tel que le note Le Progrès.
Les autres barons Républicains avaient assumé l'expression, s'opposant au "politiquement correct". "Stop au déni et à l’hypocrisie" a notamment appelé le sénateur Bruno Retailleau.
