SANTÉ -- Pourquoi, on ne le sait pas tout à fait, mais c'est "non". "Priorité aux vaccins fabriqués sur le territoire européen", a assuré, ce dimanche soir sur TF1, Thierry Breton, le commissaire européen en charge des vaccins -- alors même que des accords pour la production du Spoutnik sont en discussion plusieurs pays membres de l'UE.
"Nous n’aurons absolument pas besoin du vaccin Spoutnik V" a assuré l’ancien ministre de l’Economie français qui assure que "les Russes ont un mal fou à le fabriquer et nous les y aiderons durant le second semestre s’ils en ont besoin".
Covid-19 : souhaité par Estrosi à Nice, où en est-on avec le vaccin russe Spoutnik V ?
Une déclaration plutôt surprenante quand on sait à quel point l’Europe a, en ce moment, des difficultés pour se fournir en doses de sérum anti-Covid.
L'interview du commissaire européen au 20 heures de la Une hier a été pour le moins lacunaire, puisqu'il n’a pas réussi à expliquer ce retard pris dans la vaccination. Tout en rejetant l’idée d’une pénurie : "Nous ne manquerons pas de vaccins, ils seront là et très rapidement (…) Il faut maintenant que ceux qui sont là soient produits en masse et administrés en masse."
"Aujourd'hui, nous avons clairement entre nos mains la capacité de livrer 300 à 350 millions de doses d'ici la fin du mois de juin et donc d'ici le 14 juillet (…) nous avons la possibilité d'atteindre une immunité au niveau du continent", a ajouté Thierry Breton.
Alors que l’Europe est confrontée à des difficultés d’approvisionnement en vaccins anti-Covid développés par les groupes pharmaceutiques occidentaux, l’option russe fait son chemin dans l’opinion.
Le maire de Nice Christian Estrosi a demandé l'autorisation de le rendre disponible dans notre Métropole il y a quinze jours. Recevant une fin de non-recevoir du préfet des Alpes-Maritimes.