2/2. Le maire de Nice promet que, malgré le contexte économique compliqué pour les collectivités, le budget des subventions aux associations est "sanctuarisé, et même augmenté" pour 2023. Tout en annonçant de nouvelles initiatives.
Inflation généralisée, très forte hausse du coût de l'énergie, restes de l'après-Covid… De nombreux Niçois sont touchés par la grande pauvreté, dans une ville qui était déjà confrontée à cette problématique.
Après avoir fait un point complet sur les finances locales et les grands projets, Christian Estrosi dévoile dans Nice-Presse ce 20 janvier une série de mesures.
Alors que la Ville doit faire face à de nouvelles dépenses, comment va évoluer le niveau des subventions aux assos ?
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Il y aura des hausses. Si je reporte des projets non prioritaires, c'est aussi pour apporter beaucoup de solidarité en 2023.
Au centre d'action sociale (CCAS), le nombre de nouveaux dossiers est en hausse de 10% depuis mi-2020. Moi je pense aux familles qui voient le prix de l'alimentation et de l'énergie grimper, et aux retraités qui ont les pensions les plus basses. C'est ma première inquiétude.
Je vous annonce que nous ouvrirons en septembre une épicerie sociale qui offrira une gamme de services dans le domaine alimentaire (avec des prix 75% inférieurs au privé sur les produits de première nécessité, NDLR) au public bénéficiant des minima sociaux rencontrant des difficultés financières. Elle sera positionnée rue d'Alger, quartier Jean-Médecin.
Avec ce dispositif, nous nous adressons à tous : personnes isolées, seniors et familles. À l'exclusion des étudiants qui bénéficient déjà de plusieurs épiceries sociales à Nice (dont l'une était ouverte il y a un mois, NDLR). Lesquelles seront toujours soutenues très activement.
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La Ville renforce son niveau de soutien aux distributions alimentaires sur le budget 2023. 6.570 personnes en bénéficient chaque mois.
La nouvelle édition de la nuit de la solidarité auprès des sans-abri sera organisée le 26 janvier, de 19 à 23 heures. Nous allons intensifier nos actions pour les jeunes SDF.
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Nous créons une équipe sociale mobile, après avoir mené une expérimentation. Avec des travailleurs sociaux du CCAS, il y aura un bus itinérant qui assurera des permanences. Il va faire le tour des quartiers.
Et sur la santé ?
Notre mutuelle communale vient de commencer à fonctionner. C'est quelque chose de capital. Pour 33 euros par mois, les Niçois bénéficient de cette couverture. Les familles, nos retraités et les étudiants.
Nous décrochons le label "ville amie des aînés". Pour la santé morale des seniors, nous organisons une comédie musicale dans laquelle ils prendront toute leur part. Elle va tourner toute l'année, dans tout Nice, pour apporter du bonheur.
Vous renforcez votre action pour l'accompagnement des femmes victimes de violence…
Nos structures d'accueil de nuit sont pleines. C'est notre devoir d'accueillir ces Niçoises contraintes de quitter leur foyer à cause de la violence. Il y aura donc cette année de nouvelles structures d'aide et d'insertion. Deux appartements d'urgence supplémentaires seront ouverts en 2023.
Sur les logements sociaux, quelles sont vos ambitions cette année ?
Toujours d'en livrer au moins 500.
