Nice, victime de son succès, se classe mal parmi les 31 villes les plus attractives. L'achat immobilier y reste trop cher, les CDI trop rares.
Très nombreux sont les Français à être tentés de mettre les voiles depuis la crise sanitaire. Envie de changer d'air, marre de la vie parisienne… C'est, depuis deux ans, le temps des déménagements.
Pour savoir où s'installer, Le Parisien dévoile ce mardi 22 novembre un palmarès des trente villes les plus intéressantes en France.
D'après ce 4e baromètre proposé par Meilleurtaux et Meteojob, les trois communes les plus attractives sont Orléans, Mulhouse et Rouen. Les "moyennes" tirent ainsi leur épingle du jeu.
Sur quoi est basé ce document ? Principalement sur le nombre de CDI proposés, le salaire médian, le marché de l'emploi local, et le prix de l'immobilier.
À ce jeu là, sur trente-et-une, Nice termine 30e.
La part de CDI pour 100 habitants (1,30%) fait dégringoler la note, tout comme le nombre de mètres carrés accessibles en fonction du revenu médian, des prix et des taux d'intérêt (30 m²). Il s'agit, pour ce dernier indicateur, de la pire ville de province.
Si on la compare aux grandes aires urbaines, Nice se trouve derrière Lille (6e), Lyon (10e), Bordeaux (11e), Toulon (21e), Strasbourg (25e), Montpellier (28e).
Elle est donc entre Marseille (29e) mais devant Paris, dernière.
La qualité de vie de la Côte d'Azur fait grimper les prix des appartements. Comme souvent, l’idéal serait de trouver un emploi dans de grandes métropoles offrant les meilleurs salaires mais de vivre dans des villes moyennes à proximité.
En janvier dernier, une autre étude, cette fois à l'échelle de la Métropole (c'est-à-dire Nice et les 50 communes environnantes) nous était plus favorable.
L'examen de 156 indicateurs classait NCA première, juste devant Montpellier et Bordeaux. Là encore, c'est le critère "emploi" (formations, santé des entreprises…) qui péchait, comme nous le développons dans cet article.
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