Une résidente niçoise d’origine tunisienne a été aspergée de liquide inflammable puis transformée en torche humaine, avant d’être poursuivie par un homme armé d’un couteau, ce week-end à Nice Est. L’élu municipal Philippe Vardon évoque un drame digne “des Talibans”.
La scène d’horreur a choqué tout le quartier. Comme le rapporte France Bleu Azur, Samira, 38 ans, a été grièvement brûlée dans le quartier de l’Ariane, dans la nuit du 13 au 14 août.
Lire aussi : DÉCRYPTAGE. Délinquance et violences : comment s’en sort-on dans les Alpes-Maritimes ?
Elle aurait dans un premier temps été agressée à son domicile, avant d’être poursuivie par Nabil, son conjoint de 34 ans, armé d’un couteau, dans la rue, d’après les premiers éléments de l’enquête.
Brûlée au deuxième degré et avec “un pronostic vital engagé”, la victime a été héliportée au service des grands brûlés de Marseille. Elle est, depuis, dans le coma.
L’homme a été placé en détention provisoire, et dément avoir une quelconque responsabilité dans le drame. D’après Nice-Matin, la victime, d’origine tunisienne, se serait pliée à “un mariage arrangé” avec lui au pays.
“Des populations éloignées culturellement de notre civilisation”
“Il n’y a pas qu’en Afghanistan que les talibans prennent le pouvoir !” réagit le conseiller municipal Rassemblement national Philippe Vardon.
L’élu d’opposition pointe en cette mi-août le “le poids de l’immigration dans les violences conjugales”, alors que les plaintes en la matière “ont quasiment triplé en deux ans” dans notre ville.
“Quand l’immigration est aussi massive qu’aujourd’hui et que l’assimilation devient donc quasiment impossible, quand on accueille des populations aussi éloignées culturellement de notre civilisation, cela a des conséquences” développe-t-il.
Tout en rappelant le récent témoignage d’un policier dans la presse, qui soulignait, à propos d’une affaire judiciaire locale, qu’il y aurait “beaucoup d’autoritarisme d’origine culturelle. (Le suspect) fait comme il faisait dans son pays d’origine” en battant sa femme.
125 morts violentes au sein du couple ont été recensées par les forces de l’ordre en 2020, dont cinq dans les Alpes-Maritimes, hissant le département à la troisième place des pires territoires.
Un commentaire
https://blogs.mediapart.fr/mouais-le-journal-dubitatif/blog/180821/propos-du-facho-feminisme-et-de-ses-relais-mediatiques