BRÈVE
Benoît Huber, directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes, était l'invité de Nice-Presse ce vendredi 17 décembre. L'occasion d'évoquer les festivités de Noël dans notre département, alors que la cinquième vague de coronavirus a poussé à 70% le taux d'occupation des lits de réanimation dans nos hôpitaux.
⚠️ Suivez toute l'actualité de la pandémie de Covid-19 avec notre page spéciale
À propos des marchés de Noël azuréens, la préfecture note qu'il "n'y a pas de raison, actuellement, de prendre localement des mesures plus contraignantes qu'ailleurs en France. (…) Mais évidemment, tout cela dépend de l'évolution de l'épidémie."
Les grands évènements de la Côte d'Azur vont vite arriver : la Fête du citron de Menton, le Carnaval de Nice… Sont-ils menacés par la flambée épidémique ?
"Rien n'est exclu"
L'enjeu est de taille. "À Nice, en ne comptant que les spectateurs payants, ce sont des journées qui concentrent 30.000 personnes au même endroit. Sans compter les équipes d'organisation, les autres visiteurs…" rappelle Benoît Huber.
- Lire aussi : Espace gratuit, "plus populaire et familial" : le Carnaval de Nice fait sa révolution !
"Nous avons demandé aux organisateurs de nous présenter des protocoles sanitaires extrêmement stricts et précis". C'est sûr, l'année prochaine, "les jauges seront plus basses que d'habitude."
"Il y aura un arbitrage au début du mois de janvier". L'annulation de ces rendez-vous est probable, puisque "rien n'est exclu".
"Et si ils se tiennent" il faudra voir "avec quelles modalités précises".
"Ce qui est évident, c'est que nous ne pouvons plus penser ces festivités comme nous le faisions avant le Covid."