Le Carnaval de Nice fête ses 150 ans ! Au fil des années, cet événement n'a cessé d’évoluer et de se développer. Certaines modifications plaisent bien moins que d'autres… Parmi elles : la fin de la gratuité et la mise en place des grandes palissades noires.
Chaque année, le Carnaval vient mettre l'ambiance en plein cœur de notre cité ! Du 10 au 26 février, les grands corsi, les paillettes et les grosses têtes seront de nouveau au rendez-vous sous le thème Trésors du monde.
Pour cette nouvelle édition, il fêtera ses 150 ans.
"Les premières traces que l'on a du Carnaval de Nice remontent à 1294" détaille Tom Obry, créateur du compte Instagram très suivi @Nicestorique. "Au Moyen-Âge, c'était surtout des bals…"
Puis en 1873, le Niçois Andriot Saëtone prend l’initiative de fonder un "Comité des fêtes". "Son ambition était de donner de l’ampleur aux festivités". Ainsi, tout commence à se mettre en place avec notamment les chars, les ymagiers, les corsi…
Trois ans après, en 1876, les premières batailles de fleurs font leur apparition.
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"Il y a avait des réjouissances avant, avec notamment des fêtes carnavalesques mais ce n'était pas comme actuellement".
"Le point de départ du carnaval, tel que l'on le connaît aujourd’hui, c'est 1973". Au fur et à mesure des années, cette manifestation a continué à se développer sur cette lancée, en apportant son lot de nouveautés, mais aussi quelques touches qui ne plaisent pas toujours…
Un carnaval payant
Parmi elles : la question du prix. Pour rappel, un adulte devra débourser trente-deux euros pour être dans les tribunes de la place Masséna lors de la grande parade.
Beaucoup de personnes critiquent le fait que cela soit trop cher et même payant, contrairement à avant.
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Mais en réalité, "les places depuis 1873 ont toujours été payantes" affirme Tom Obry. "Même si c'était uniquement pour s'asseoir".
"En revanche, il était quand même possible de voir le Carnaval, tout en restant debout" ou en déambulant. Une chose qui a changé suite à la mise en place des grandes palissades noires.
Moins accessible
"Elles sont apparues suite à l'attentat de 2016, pour des raisons de sécurité". D'autres, bleues, existaient déjà depuis le début des années 2000. Le renforcement du dispositif par les actuels panneaux occultants (une première historique, notait BFMTV) date d'après 2017.
"Le Carnaval est devenu entièrement payant". Mais pas tout à fait.
"Quasi fin de la gratuité"... Nice-Matin notait alors : "La zone gratuite (dans les grands promenoirs), c'est terminé. Pour assister sans casquer aux corsos carnavalesques (illuminés ou pas), il faudra venir déguisé".
Ce qui est toujours possible aujourd'hui.
La cérémonie de clôture sera accessible sans payer, de même que Lou Queernaval la soirée LGBT ou encore le Village installé sur la Coulée verte.
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Pour rappel, le Carnaval de Rio rejoindra notre cité, le premier week-end, à l'occasion de la grande parade d'ouverture.
Le show se tiendra le 11 février à 14 h 30 sur la place Masséna.
Les différents corsi illuminés, avec musiciens et ambianceurs, auront lieu : les 11, 14, 18, 21 et 25 février, dès 20h30.
Concernant les batailles de fleurs, elles seront de retour à 15 h, le dimanche 12 février, et à 14h30 les 15, 18, 22 et 25.
