Le chauffard qui a percuté et mortellement blessé un gendarme lundi soir lors d'un contrôle routier va être déféré mercredi pour "meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", a indiqué le procureur de la République de Grasse.
Le parquet va requérir le placement en détention provisoire du suspect, qui "affirme n'avoir pas vu le gendarme sur la chaussée", a précisé le procureur dans un communiqué.
Le suspect a dit l'avoir "percuté involontairement et, pris de panique, avoir quitté les lieux" du drame, une bretelle de l'autoroute A8 sur la commune de Mougins.
Un examen psychiatrique a été pratiqué au cours de sa garde à vue et "l’expert conclut, à ce stade, à son entière responsabilité pénale", a-t-il encore souligné.
Mardi, le parquet de Grasse avait indiqué que le suspect, âgé de 39 ans, comptait dix condamnations à son casier judiciaire pour "des infractions à la circulation routière" mais aussi "des atteintes aux personnes".
Après son interpellation à Cannes, dans la nuit de lundi à mardi, le chauffard avait été testé positif à un dépistage d'alcoolémie.
🔴 Hommage au gendarme tué
— LCI (@LCI) August 28, 2024
"Je remercie notre France d'avoir tué mon tendre époux. La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance" : la veuve d'Eric Comyn s'exprime ⤵️ pic.twitter.com/wfDigRdW0Y
"La France a tué mon mari" par son "excès de tolérance", avait accusé plus tôt mardi la veuve du gendarme tué, lors d'une cérémonie en hommage à son mari à Mandelieu-La Napoule, la commune où était basé le peloton motorisé auquel il appartenait.
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