Brève - C'est fois-ci, Greenpeace a voulu la jouer "soft". À l'occasion des dernières municipales, plusieurs de ses militants avaient fini en garde-à-vue après avoir peint avec un produit effaçable des slogans sur le mobilier urbain de Nice.
Lundi 27 septembre, c'est avec de gros autocollants que l'ONG a décidé de s'en prendre à la permanence de Christian Estrosi dans le centre-ville.
Panneau "ville polluée" sur le visage du maire, "Climat en danger" collé sur la devanture… Greenpeace s'est attelée à redécorer la façade de ses bureaux de bon matin.
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L'objectif ? Dénoncer un "greenwashing" municipal, c'est-à-dire de l'hypocrisie sur l'environnement, à l'occasion, notamment, de l'organisation du Transition Forum dans notre ville, présenté comme le "Davos niçois de la transition écologique".
"Nous dénonçons la pollution à Nice, face aux annonces du nouveau plan climat de la métropole et dans le contexte des « Transition Days » que nous considérons comme des opérations de pure communication"
Greenpeace Nice
Déjà interrogé dans les médias sur ces accusations de greenwashing, Christian Estrosi rappelle que la "ville a investi un milliard d’euros dans un tramway qui fait baisser de 30 à 40% les émissions de CO2 liés à la circulation est-ouest, (…) et a détruit 10 hectares de gare routière pour y installer une immense coulée verte pour oxygéner le centre-ville"
"Lorsque je donne rendez-vous une fois par an à partir de maintenant, à travers le Transition Forum, pour faire le bilan des indicateurs de réchauffement et d’émissions, est-ce qu’il ne serait pas plus raisonnable d’accompagner les actions que nous proposons plutôt que de les commenter sans rien faire ?"
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Ce matin, devant la permanence de @cestrosi. Nous dénonçons la pollution à Nice, face aux annonces du nouveau plan climat de la métropole et dans le contexte des « Transition Days » que nous considérons comme des opérations de pure communication de greenwashing. pic.twitter.com/lDD2Ght2VN
— Greenpeace Nice (@GreenpeaceNice) September 27, 2021