La grève est de retour demain, mardi 18 octobre. Certains transports publics devraient être impactés.
La CGT-Cheminots annonce sur les réseaux sociaux que dans le Sud-Est, nous devrions décompter mardi 50% de grévistes. Les perturbations pourraient donc être importantes, si ce chiffre se vérifie.
Le mouvement est lancé par les salariés de raffineries TotalEnergies, et par plusieurs syndicats, dont la CGT et Force ouvrière. Tous réclament "l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève", alors que le gouvernement pourrait prononcer la réquisition de certains sites pour mettre fin à la crise du carburant.
La SNCF devrait renseigner ce lundi vers 17h les perturbations à venir.
A contrario, les transports qui dépendant la Métropole niçoise et la Régie Lignes d'Azur, les bus et le réseau de tram, proposent un dispositif renforcé en soutien aux actifs et aux familles.
Leurs capacités ont été augmentées d'environ 10%.
Au niveau de l'énergie, les raffineries sont déjà à l’arrêt depuis quelques jours. Plusieurs centrales nucléaires sont confrontées à des mouvements de grèves pour les salaires, parmi lesquelles Tricastin (Drôme), Cruas (Ardèche), Bugey (Ain) et Cattenom (Moselle) à laquelle s'est jointe jeudi la centrale de Gravelines (Nord), et Belleville-sur-Loire (Cher).
Les syndicats de l'enseignement et de la santé ont également appelé à cesser le travail.