Une centaine de Niçois se sont réunis devant leur mairie. Tous mobilisés pour dire stop aux violences, mais aussi pour témoigner leur soutien aux élus locaux. Plusieurs rassemblements ont eu lieu dans le pays.
"Pas nos impôts pour réparer les dégâts des saligauds" : ce sont les mots inscrits sur une pancarte hissée devant l'hôtel de ville.
Ce lundi 3 juillet, les Niçois se sont mobilisés après les émeutes qui ont, elles-mêmes, suivi la mort du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre le 27 juin. Ce soir, chacun voulait dénoncer les pillages de commerces et les agressions de maires, notamment celle de l'édile de L’Haÿ-les-Roses.
Plusieurs rassemblements se sont organisés à l'appel du président de l’Association des maires de France, le Cannois David Lisnard.
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"Tout ça est lourd à supporter"
"Je suis très fière que sur ce podium, il y ait aussi bien les élus de la majorité municipale que ceux de l'opposition dans leur diversité. Ça montre bien que ceux qui sont ici se reconnaissent dans la même unité et les mêmes valeurs, celles de la République". Parmi les Niçois mobilisés, on retrouve Monique.
Pour elle, c'est "important d'être ici. On a vu tout ce qui se passe. Nous sommes choqués par les attaques des mairies, et des espaces publics : c'est lourd à supporter. Il y a un changement de société, avec toujours plus de brutalité. Être présents, c'est aussi une façon de dire tous 'non'."
Du côté de Chantal, "il faut être mobilisés. Je trouve inadmissible qu'un élu soit attaqué : c'est un représentant de la Nation".
"À quoi ça sert de faire ça ?" lance Marie. "Je ne comprends pas. Ces gens se servent de ce drame pour tout casser, ils ont tout abîmé. Qui va payer ?" Justine, de son côté, condamne :"Le gouvernement signe des 'plans banlieues' avec des chèques pour continuer à arroser les responsables. Malheureusement, c'est avec nos impôts".