"Ils font Nice" : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse
Une institution dans notre cité. Depuis plus de 130 ans, Maison Barale propose des pâtes fraîches avec pour spécialité les raviolis. Dans cette structure familiale, quatre générations se sont succédées. Nathalie Barale nous raconte son histoire…
Comment est née Maison Barale ?
C'est une histoire de famille. Mes arrières-grands-parents ont fondé la maison en 1892. Au départ, c'était plus axé sur l’épicerie avec les produits secs… Puis ils se sont concentrés sur les pâtes fraîches. Quand j'étais petite, je venais déjà ici. Mes parents habitaient juste au-dessus de la boutique. Le Vieux-Nice était mon terrain de jeu…

Je suis partie faire mes études à Paris, avant d'y travailler comme experte-comptable. C'est là que j’ai rencontré mon mari. Mes parents m'ont proposé de reprendre la boutique : on a réfléchi toute une nuit, puis on s'est dit "on y va !". C'était il y a trente ans.
Au départ, ça n'a pas été simple, mais on est toujours là pour faire perdurer l'histoire de Maison Barale. Mon fils nous a rejoint, il y a trois ans.
Que proposez-vous ?
Notre point fort, c'est le ravioli ! On a le traditionnel niçois mais on le décline aussi selon les saisons, et les envies, avec différents produits. Par exemple, en ce moment, on le trouve avec les courgettes trompettes de Nice poêlées avec une pointe de curry ou avec de la roquette, des amandes grillées et du parmesan.
Toutes les semaines, ça change ! On propose des nouveautés. Notre spécificité c'est vraiment d'avoir un ravioli créatif. Tout est fabriqué sur place.

On travaille le plus possible avec les producteurs d'ici. On va sur le Cours Saleya, à Vence… C'est une volonté de notre part, on veut donner le maximum de qualité à nos clients. C'est aussi important de mettre en avant le patrimoine local.
Vos meilleurs souvenirs ?
Le fait de travailler dans une bonne ambiance ! On a aussi une clientèle sympathique. Certains venaient déjà petits, alors qu'ils n’atteignaient même pas le comptoir, et aujourd'hui ils continuent de passer avec leurs enfants. On a des générations de clients, ça crée de véritables liens. Et c'est très sympa !

Que pensez-vous de la cuisine d'ici ?
Elle est très parfumée, savoureuse… À la base, c'était une région pauvre en élevage. Ils ont dû développer les légumes et les aromatiques pour agrémenter ce manque de viande. Ça a donné une cuisine généreuse et gourmande.
Pratique
- 7 rue Sainte-Reparate