Selon le dernier baromètre publié le 27 juin par le réseau d’agences de prestige Barnes, la crise immobilière touche également les ménages les plus fortunés. Voici où les valeurs estimées reculent le plus chez nous.
Les prix des logements de luxe, définis par Barnes comme étant généralement supérieurs au million d’euros, connaissent parfois des baisses plus rapides que ceux des biens "standards".
Le réseau d’agences observe un "rééquilibrage du marché", notamment en termes de tarifs, suivant une période d'euphorie post-Covid. Toutefois, toutes les destinations prisées par les grandes fortunes, telles que la Côte d’Azur, les Alpes, la façade Atlantique, Paris, Lyon, etc., n'ont pas été impactées de la même manière depuis janvier 2024.
Certaines zones, comme Deauville, le Bassin d’Arcachon, la Côte basque, l’Ile de Ré, la Riviera et le littoral varois, maintiennent des prix stables par rapport à 2023.
En revanche, dans les grandes villes, les prix des appartements tendent à diminuer, avec des baisses allant jusqu'à 10% à Nantes, 7% à Toulouse, 6% à Aix-en-Provence, et 5% à Lille, en fonction des quartiers.
Provence-Alpes-Côte d'Azur : le prix moyen du mètre carré des logements dits "de luxe"
- Marseille, 7000 euros, -8% sur un an
- Aix-en-Provence, 8150 euros, -6%
- Luberon, 4850 euros, -4%
- Cassis, 8000 euros, -3%
- Pays d'Aix, 5600 euros, stable
- Proche de la région : Corse, 6500 euros, -5%
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