Nice est une exception dans le paysage immobilier français. Si dans la majorité des villes, les prix chutent, ils se stabilisent dans la capitale maralpine. Et certains secteurs sont particulièrement recherchés, comme la rue de France (illustration). Riquier et Saint Roch pourraient bénéficier d’une belle tendance.
Son climat, sa douceur de vivre, ses plages, ses paysages variés… Nice a de quoi séduire, et elle y parvient très bien ces temps-ci.
La Baie des Anges attire, notamment les étrangers et les retraités les plus aisés, qui sont nombreux à chercher une résidence secondaire sur la Côte d’Azur. Ce sont eux d’ailleurs, en grande majorité, qui soutiennent le marché.
Conséquence de cette attraction, la capitale maralpine nage à coutre-courant de ses consœurs françaises. Si dans la majorité des grandes aires urbaines hexagones, les prix ont tendance à baisser, elle est une exception dans le panorama français.
Ainsi, le site spécialisé Particulier à Particulier (PAP) observait fin mai une légère hausse annuelle de 0,3 %. Effectivement, comme nous le notions dans notre baromètre exclusif, les montants se stabilisent largement sur le territoire niçois depuis quelques mois.
Les petites surfaces, un bien prisé
À présent, le tarif moyen d’un mètre carré est de 4.785 euros, ce qui s’explique par une forte demande locale et nationale. Les petites surfaces sont principalement recherchées, rendant la quête d’un studio extrêmement difficile. Les appartements se vendent autour des 5.130 euros le mètre carré, tandis qu’il faut compter 5.596 euros pour une maison.
Mais bien sûr, tout cela dépend de la localisation de l’habitation. Car dans certaines zones, clairement identifiées, la somme à verser peut monter en flèche. Aujourd’hui, un trio mené par le Carré d’Or se détache largement. Dans ce coin du centre-ville, entre la Promenade des Anglais et le boulevard Victor Hugo, les logements dans les immeubles Belle Époque sont cédés contre 7.706 euros du mètre carré.
Les prix montent vite Rue de France et au mont Boron
On note même un gros fossé avec ses poursuivants, Rue de France (7.069 euros) et le mont Boron (7.058 euros), dont la renommée n’est plus à faire. Dans ce lieu résidentiel perché à l’Est de Nice, les vues spectaculaires se méritent et ne sont pas accessibles à tous les portefeuilles. Le calme verdoyant et la sérénité qu’il dégage peuvent se monnayer jusqu’à plus de 11.500 euros le mètre carré.
Plus au Nord, Cimiez est traditionnellent privilégié pour son élégance et ses sites culturels. Paisible et familial, il appâte par son patrimoine architectural. Ici, une demeure se négocie moyennant 5.748 euros pour un mètre carré.
D’autres quartiers moins abordables dans les mois à venir ?
Dans ces quatre quartiers, PAP prévoit un plafonnement de la progression des prix. Au contraire, chez des voisins comme Riquier et Saint-Roch, il faut s’attendre à une augmentation marquée, notamment en raison des projets immobiliers en cours. Globalement, les tarifs à Nice pourraient grimper de 2% en vue de 2026, même si cela dépendra en partie de l’évolution des taux.



