La municipalité niçoise testait depuis plusieurs mois, sur une zone limitée, un système qui permet de verbaliser via les caméras de vidéoprotection les véhicules qui circulent ou se garent sur les pistes cyclables. Un dispositif qui doit s'étendre.
"Les résultats sont très, très encourageants". Ce vendredi 13 octobre, le premier adjoint au maire Anthony Borré livre à Nice-Presse les résultats de ce fameux test, dont nous vous expliquions le fonctionnement dans cet article.
Plus de 2 700 PV dressés
Voici les chiffres détaillés : sur le neuf secteurs concernés — les axes Durante/Congrès et Buffa/Dante — plus de 1 000 détections ont été relevées chaque mois, tous véhicules confondus, incluant les scooters. 2 721 contrevenants pour stationnement ont été verbalisés.
"Oui, nous souhaitons, forts de ces résultats, généraliser le dispositif" indique Anthony Borré. "L'étude d'impact est terminée, et nous l'avons transmise à la CNIL, la commission nationale de l'informatique et des libertés, pour qu'elle puisse nous autoriser à étendre à toute la ville cette vidéo-verbalisation".
"Dès que nous aurons un feu vert, cela sera possible. Nous sommes équipés pour". Rappelons que le système n'est pas automatique en tant que tel, puisqu'un agent du centre de supervision urbain s'assure de la réalité d'une infraction. "Peut-être qu'un Niçois qui range le siège roulant de son passager dans son coffre prendra quelques instants sur la piste cyclable. Là, il faut de l'humain pour estimer que ça ne mérite pas un PV" renseignait déjà la Ville en décembre 2022.