Habituée des villas et des demeures prestigieuses, la Côte d’Azur attire les (très) riches propriétaires. Ce n’est donc pas illogique qu’elle porte le marché de l’immobilier de luxe en France.
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Entre les maisons de maître, les châteaux et les imposantes villas, le territoire azuréen regorge de sublimes propriétés, adossées à d'époustouflants jardins. Le long du littoral, de Menton à Théoule-sur-Mer, ces bâtisses se multiplient face à la Méditerranée.
C’est donc sans trop de surprise que l’étude menée par le réseau international Coldwell Banker Europa Realty, relayée par MySweetImmo, révèle que deux villes de la Côte d’Azur font partie des principaux pourvoyeurs du marché immobilier de luxe pour toute la France.
À Cannes, la plus grande augmentation
Dans cette enquête, 70.000 annonces de biens haut de gamme, entre 1 et 5 millions d’euros, ont été passées au crible entre 2019 et fin octobre 2023. Douze agglomérations reconnues pour leur appétence dans ce domaine ont été analysées : Aix-en-Provence, Annecy, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-Billancourt, Cannes, Lyon, Marseille, Nantes, Neuilly-sur-Seine, Nice et Paris.
Les chiffres obtenus permettent de livrer certaines conclusions, notamment que le Sud-Est du pays tire son épingle du jeu.
Ainsi, à Cannes, "une valeur solide" le mètre carré pour ce type de logement est actuellement estimé en moyenne à 12.920 euros, mais surtout, les tarifs ont gagné 10 % entre 2022 et 2023. L’inflation la plus conséquente d’après les statistiques.
+8,9% pour les biens niçois
Juste derrière, nous avons Nice (9,929 euros le mètre carré), qui a connu une progression de 8,9% depuis l’année passée, forte de sa modernisation. Les Bouches-du-Rhône aussi sont représentées sur la troisième marche du podium avec Aix-en-Provence (7.749 euros le mètre carré, +7,3%).
N’oublions pas non plus Marseille (5e, 7,556 euros le mètre carré, +2,1%), qui se classe juste derrière Lyon.
Des "destinations stars"
Les deux communes maralpines bénéficient de leur image de "destination star" en bord de mer. Elles poussent le secteur de l’immobilier de luxe vers une tendance haussière qui s’établit à +2 % en octobre 2023 en comparaison à la même période l’an passé.
Moins dépendant du financement, au contraire des biens dits "standards", celui-ci résiste davantage à la baisse des prix qui touche aujourd’hui les habitations "classiques". S’il n’est pas totalement étanche au ralentissement, il s’en sort toutefois grâce à la rareté des annonces, des acquéreurs (logiquement) plus solvables et des vendeurs n’ayant pas la nécessité de céder leur maison.
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