Vous êtes nombreux à vous inquiéter de sa fréquentation cet hiver, alors que la rentrée y a été très timide.
La halle gourmande "2.0" termine son premier été. Voici trois gros mois que le repreneur, le groupe Iera, assure la gestion de la Gare du Sud, désormais intégralement tournée vers la cuisine méditerranéenne.
Sauf qu'en septembre, alors que les touristes étaient encore très nombreux à Nice, notamment grâce aux évènements sportifs internationaux, la nouvelle offre ne faisait déjà plus le plein. Le soir, passe encore, le midi, les tables sont pour la plupart inoccupées.
Parmi nos lecteurs, vous êtes un grand nombre à vous plaindre des prix, du concept ou du manque de variété de la carte (300 commentaires sous notre dernier article !). N'y a-t-il pas un risque de caler au démarrage, comme certains le craignent déjà ? L'enjeu est important, puisque le gestionnaire a mobilisé plusieurs millions d'euros pour les travaux, et le quartier de la Libération tout entier compte sur la halle pour attirer le chaland.
Franck Martin, l'adjoint au maire chargé des commerces, répond ce mercredi 4 octobre au micro de Nice-Presse et RCF Radio.
"Ce sont des professionnels"
"C'est un endroit convivial, accessible. J'y étais en famille il y a quelques jours, on y a mangé à quatre pour 66 euros. Pour la question de la carte, il y a la Gare du Sud et, attenant, le restaurant IT. L'offre est assez complète".
"Ce mois-ci, 1 500 personnes ont payé pour venir voir JoeyStarr. Un gros succès" poursuit l'édile, chargé spécialement de ce dossier par Christian Estrosi, il y a un an. "Iera va mettre au point différentes soirées, et des évènements pour les seniors".
Mais les Niçois iront-ils vraiment manger des salades de feta et ce genre de plats de saison en plein hiver ? "Je suis très optimiste. L'été, la clientèle se regroupe surtout sur le littoral. Après, vous verrez qu'elle ira davantage en ville. Iera sait ce qu'il fait, c'est un groupe de professionnels". Précisons que, contactée à de nombreuses reprises, l'entreprise n'a jamais souhaité répondre à Nice-Presse.