Ce lundi 22 novembre, le maire de Nice et président de la Métropole Christian Estrosi doit présenter en début d'après-midi aux médias de nouvelles mesures contre la "cinquième vague" épidémique. On fait le point sur la situation dans le 06.
Le département est presque, de nouveau, en alerte. Avec 217 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur une semaine au 21 novembre, nous sommes tout près d'atteindre la barre symbolique des 250.
D'autres territoires sont dans une situation encore plus délicate que nous : la Haute-Corse avec 326, ou les Bouches-du-Rhône avec 264.
À quelques semaines des fêtes de fin d'année, notre taux d'incidence est ainsi bien supérieur à la moyenne nationale, 171, alors que les touristes ne sont pas encore arrivés.
Dans la Métropole Nice Côte d'Azur la hausse est bien là, avec 189 de taux d'incidence au 18 novembre (95 pour les 65+ ans).

Quel impact sur les établissements de soin ? La tension hospitalière dans les Alpes-Maritimes est passée de 18% il y a dix jours, à 27%. On dénombre ainsi au total 167 patients Covid, dont 24 en réanimation.
L'augmentation n'est pas très marquée, mais il faut rappeler qu'à chaque vague, les hôpitaux en subissent les conséquences avec un certain décalage, le temps qu'une partie des nouveaux cas nécessite une hospitalisation, voire une prise en charge dans un service de réanimation.
Dans le 06, ce sont les adultes qui sont encore les plus touchés, avec 217 de taux d'incidence pour les 30-39 ans, et 187 pour les 40-49 ans. Les indicateurs sont moins inquiétants pour les plus âgés.

Quelles annonces ?
85.62% des Maralpins ont reçu au moins une de leurs deux doses de vaccin anti-coronavirus. L'enjeu va être d'aller encore plus loin dans les semaines à venir, avec, notamment, le rappel.
Les annonces de Christian Estrosi devraient aller dans ce sens, pour la Métropole, avec la mobilisation des structures adaptées. Le président de NCA milite pour une "3e dose pour tous", alors que le gouvernement compte agir par tranches d'âges progressives.
Quels risques pour Noël ?
Interrogée par Nice-Presse le 14 novembre, l'Agence régionale de Santé évoquait une éventuelle flambée épidémique à Noël comme "une possibilité qu'il ne faut pas exclure. Les flux humains favorisent le déplacement du virus".
Il faut donc garder "les bons réflexes, avec les gestes barrières".
"Il faut aussi garder en tête que plusieurs études ont démontré que le Covid-19 a tendance à beaucoup se développer et se transmettre à basses températures. Et comme en hiver les activités en intérieur sont nombreuses, la maladie est plus transmissible."
Attention aussi au retour de la grippe, qui pourrait causer des difficultés aux hôpitaux.