En images - Une première soirée particulièrement réussie ! Samedi 17 février, Niçois et visiteurs célébraient pour la première fois leur "Roi de la Pop Culture". Accompagné de sa Reine et de leur fils Carnavalon, les souverains charrient une cour bigarrée, forme d'hommage aux bandes dessinées, aux séries, blockbusters, jeux vidéos et autres références populaires des quarante dernières années.
Les chars sont certes moins nombreux cette année, mais les carnavaliers ont redoublé d'efforts pour proposer des créations d'un niveau exceptionnel, magnifié par un spectacle sons et lumières dont la renommée est désormais internationale.
Dans les tribunes comme dans les promenoirs, ils étaient 20.000 à vibrer : voici nos photos préférées de ce premier défilé.
Cette année, la couronne du souverain accueille Pikachu, et le monarque aux traits de Luke Skywalker, équipé d'un sabre laser, est précédé de Sonic, Bob l'éponge et d'un fantôme échappé de l'univers Ghostbusters. Il forme avec une Marilyn Monroe envoûtante un couple étincelant.
Les références sont internationales mais aussi, par endroits, purement niçoises. On retrouve sur Niss'Art le fameux chien Totor de Stéphane Bolongaro, l'arc de Bernar Venet, la Tête Carrée, notre mythique Chaise bleue ou encore la statue d'Ernest Pignon Ernest installée notamment dans le tramway souterrain.
Une banque partenaire du Carnaval propose sa Caravane, clin d'oeil évident à l'arrivée historique du Tour de France sur la Promenade des Anglais cet été.
La satire est une tradition très locale : cette année, ce sont les influenceurs, obsédés par les selfies et la chirurgie esthétique, qui en prennent pour leur grade, sur le thème du film-évènement Barbie.
Un Indiana Jones plus vrai que nature veille sur un Carnaval Park turbulent, composé d'un T-Rex, d'E.T., ou encore du requin des Dents de la Mer. D'autres installations célèbrent : la Famille Adams, les Simpsons, Game of Thrones, le Jeu de la dame, Stranger Things (avec le char Jeux de Plateformes), les réseaux sociaux et l'intelligence artificielle dans un monde digne de Matrix (celui de Mat'Risque) ou encore Michaël Jackson et Freddie Mercury (Top 50).