La droite voudrait punir avec plus d'efficacité les clients du narcotrafic.
"Malgré les discours d’autosatisfaction, la violence sur fond de trafic de drogues ne cesse de croître et de contaminer des villes et des quartiers entiers".
Le président des Républicains s'y engage dans une déclaration ce mardi 22 août : le parti présentera un "grand plan de lutte national" à la rentrée. Eric Ciotti, par ailleurs député de Nice-Centre, plaide notamment pour des sanctions plus dures et plus régulières des consommateurs.
"Depuis des années, les trafiquants tiennent des territoires entiers de la République. Face à cette situation, le gouvernement n’a de cesse d’appliquer des solutions de très court terme".
"Plus que jamais, nous avons besoin d’une réponse judiciaire pour endiguer le trafic de stupéfiants" indique-t-il, quelques jours avant sa rentrée politique programmée dans les Alpes-Maritimes, en présence de Laurent Wauquiez, le patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans nos colonnes fin juillet, la députée de Nice-Ouest Christelle d'Intorni proposait notamment de "frapper fort : faire passer l'amende de 200 à 10 000 euros, suspendre les allocations familiales des parents dont les ados sont des récidivistes".
"En état de récidive, les bourses doivent être supprimées. Un étudiant qui a les moyens de se droguer n'a pas besoin d'être aidé". Proposition qui avait fait parler : Christelle d'Intorni appelle aussi à faire saisir la voiture des clients de dealers.