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Le 22 septembre Christian Estrosi annonçait vouloir restreindre les rassemblements anti "pass sanitaire" à Nice. D'après l'édile, entre "10.000 et 16.000 usagers subissent [les] contraintes" de ces manifestations. Les Niçois semblent excédés.
Tram bloqué, circulation encombrée, rues rythmées par les slogans et le chahut, et parfois même de plus graves perturbations. Voici l'ambiance chaque samedi à Nice.
Pour remédier à la situation, Christian Estrosi demande l'application de restrictions pour que ces protestations "deviennent statiques afin que leur impact soit plus limité".
Depuis la rentrée, elles fédèrent de moins en moins de monde à mesure que les semaines défilent. Marqué par des débordements parfois violents, ce mouvement reste le fait d'une minorité, surtout quand on sait qu'à ce jour 76,5% des Maralpins ont déjà reçu leurs deux doses de sérum anti-Covid.
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Un "ras-le-bol" général
"Enfin!" s'exclame Casa. La demande du maire de Nice semble trouver un écho auprès de ses administrés. "Deux heures entre le port et le centre-ville samedi dernier ! Toutes les artères occupées, des policiers dépassés… sans parler des pauvres commerçants" rappelle-t-elle avant d'ajouter qu'"il est temps que cela s'arrête".
Palmyra, très remontée, ne mâche pas ses mots : "Il faut qu’ils arrêtent de nous prendre en otage tous les samedis ! Ils sont contre ? Bravo. Mais le reste des Niçois ont le droit de circuler à leur guise dans la ville !"
Même les détracteurs du maire finissent par se ranger à son avis, comme Isabelle : "Pour une fois je l’approuve". Marinette, elle, est convaincue et salue une "très bonne initiative".
Quelques réfractaires
Face à cette volonté de restreindre ces rassemblements, Val invoque le fait que "c'est un droit" avant de poursuivre : "Moi je fais partie des manifestants quand je le peux, et je continuerai […] Alors vive la liberté à Nice ou ailleurs".
Philippe use du même argument : "La manifestation est un droit !" Mais Patricia précise que si elle "n'est pas déclarée un certain temps à l'avance, elle devient illégale". C'est le cas de ces regroupements qui sont non-déclarés.
Quelle action de l'Etat ?
Du côté de la préfecture des Alpes-Maritimes, on affirme "partager la préoccupation du maire de Nice quant à ces manifestations anarchiques".
Pour les prochains samedis, l'État dans le 06 va contenir le cortège pour "limiter la gêne occasionnée".
En signe de protestation, un appel au rassemblement devant l'hôtel de Ville de Nice était lancé ce vendredi 24 septembre au matin.