Les régions vont devoir ajuster le prix des trains pour pouvoir assumer des factures d’énergie en très nette augmentation.
2023 pourrait commencer par une mauvaise surprise pour les usagers des TER. La SNCF va bientôt se remettre à la table des négociations avec les conseils régionaux, qui ont la compétence du ferroviaire.
Ces temps-ci, les chiffres ne sont pas bons. Pour les collectivités, il faut absorber l’augmentation du prix de l’énergie, entre 10 et 30% selon les territoires.
Et les Régions en font déjà beaucoup. “Nous dépensons près de 600 millions d’euros par an dans les transports, et seulement 20% de cette somme provient des recettes” explique à Nice-Presse Jean-Pierre Serrus, le vice-président chargé de ces dossiers.
Les budgets n’étant pas extensibles, il va donc falloir aligner les prix des billets sur ces millions d’euros à absorber.
Une aide de 50 euros ?
Comme le note Le Parisien, une augmentation d’environ 10% doit être votée d’ici la fin de l’année en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Une précédente hausse, plus modeste — 3% sur les billets et environ 4,5% sur les abonnements — avait déjà été décidée début 2022.
Les Régions planchent en ce moment sur la qualité de service qui pourra encore être garantie l’an prochain, dans ce contexte tendu. Une réduction de la fréquence des lignes, ou de leur vitesse, est sur la table.
Toujours d’après Le Parisien, le gouvernement pourrait dégainer un “chèque transports” de 50 euros pour les Français les plus modestes utilisant les TER.
Et éventuellement proposer un “bouclier” aux Régions pour les aider à faire face.