Le quotidien régional nomme plusieurs femmes à des postes clés, comme une partie de sa rédaction le réclamait cet hiver.
Du nouveau à la tête de Nice-Matin. Le 24 mars dernier, il l’annonçait lui-même sur les réseaux sociaux : Olivier Marino est nommé directeur adjoint des rédactions du groupe. Le lendemain, La Lettre A, média spécialisé consacré aux pouvoirs, assure dans une brève qu’il remplacerait Patrice Maggio, évincé après la couverture controversée d’une affaire de viols à Nice.
Faux, rectifie le directeur des rédactions Denis Carreaux, dans une interview à Nice-Presse. “La nomination d’Olivier Marino n’est en aucun cas liée à l’absence de Patrice Maggio. Il s’agit d’une création de poste. Basé à Toulon, il est chargé de Var-matin.”
“Patrice Maggio est toujours en poste, même s’il est pour l’instant en arrêt maladie (en date du 31 mars, ndlr)”. Le traitement réservé à un fait-divers avait soulevé de vives critiques en interne, comme développé dans ce communiqué de la section locale du Syndicat national des journalistes (SNJ) relayé dans notre article du 1er novembre 2021.
Malgré ces remous, Denis Carreaux souligne que “le rôle” de son numéro deux “n’est pas remis en cause” et qu’il n’a “commis aucune faute”. “Il est une victime de cette affaire là et n’est pas appelé à quitter ses fonctions.”
Quid de la « profonde évolution » que certains reporters réclamaient ?
“Ce n’est pas lié directement mais nous avons effectué plusieurs nominations dernièrement, dont trois concernent des femmes” explique-t-il encore.
Ainsi, comme précisé dans une note de service transmise par la direction du journal et datée de fin mars, Sophie Casals, passée notamment par les pages “Solutions”, est nommée rédactrice en chef adjointe, tout en gardant la “charge du développement numérique”.
Amélie Maurette devient chef de service adjointe du magazine et Karine Michel rejoint pour sa part l’encadrement du service en tant qu’adjointe, à Toulon.