La nouvelle direction va devoir rassurer la rédaction, alors que le journal est touché par des suppressions de postes.
MÉDIAS — Il va falloir discuter. Des échanges entre les élus de Nice-Matin et la nouvelle direction du journal vont s’engager ce mercredi 8 juillet alors que le journal doit supprimer 80 postes via un plan de départs volontaires étalé sur 2020 et 2021.
Sauf que ce qui n’était pas tellement prévu à la base, c’est qu’une vingtaine de départs de journalistes pourraient ne pas être remplacés, alors que la rédaction se dit déjà à l’os.
Dans un communiqué intersyndical (Filpac-CGT, SNJ, CFDT, CFE-CGC, FO) le personnel a exprimé sa crainte que NJJ (Xavier Niel) ne profite de la crise pour, notamment, fermer des agences (voir notre article).
Dans cette période chahutée, la quotidien local devrait «repenser son maillage territorial». Ses éditions locales ont fait leur réapparition ce lundi 6 juillet — un unique cahier départemental était proposé aux lecteurs pendant la crise sanitaire.
Le groupe envisagerait également un centre d’impression commun avec le journal marseillais La Provence, a appris l’AFP ce week-end.
Actionnaire à 34%, NJJ, pour l’heure, aurait injecté «8 millions d’euros pour apurer le passif».
Son administrateur Anthony Maarek aurait assuré au CSE «vouloir tenir ses engagements de développement». «La transition numérique est le gros chantier à venir, sans renoncer au papier.»
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