Le CFA Nice Côte d'Azur, le plus important de la région, connaît de belles réussites. Dans le centre métropolitain, de nombreux jeunes se forment à différents métiers. Plusieurs d'entre eux se destinent à un brillant avenir, notamment grâce, ces derniers temps, à l'obtention de prix.
Certains clichés persistent concernant l'apprentissage, qui serait "une voie de garage" pour les jeunes en difficultés scolaires. Le CFA Nice Côte d'Azur prouve bien le contraire ! Cette structure accueille plus de 1.100 personnes, du CAP au BTS, sur les sites de Nice-Arénas et de Carros.
"Ils peuvent être formés aux métiers de la boucherie, traiteur, pâtisserie, boulangerie, poissonnier, la vente, l'esthétique, la coiffure…" détaille Isabelle Brès, conseillère métropolitaine, maire de Colomars et présidente du CFA.
"Un CAP petite enfance a également été lancé à la rentrée 2023. Les métiers de service à la personne sont en tension. C'était donc important d'avoir une formation de proximité".
"L'idée est de s'adapter aux besoins du territoire. On pense d'ailleurs à d'autres choses, en fonction des demandes des collectivités. On héberge même des élèves du centre d'art lyrique de la Méditerranée".
Médailles et trophées
Parmi tous ces élèves, certains se distinguent. En 2023, Elodie Mezzanotti a remporté la prestigieuse médaille d’or du concours des "Meilleurs Apprentis de France" dans la catégorie coiffure. Cette année, deux jeunes du CFA vont aussi tenter de gagner le titre.
Léa Konan, se forme au métier de poissonnière, et Lyzandra Contesenne, à celui de l’esthétique. Qualifiées lors des épreuves départementales et régionales, elles participeront à leurs grandes finales respectives, en juin et septembre prochain. Le CFA de Nice est le seul de la région à compter deux finalistes.
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D'autres apprentis ont également prouvé leur savoir-faire. En mars dernier, Nice-Presse avait pu rencontrer Ileana Viotti, 19 ans, en CAP pâtisserie. Cette dernière a participé au concours MAF dans sa filière. Malheureusement, elle n'a pas obtenu le prix national, mais elle s'est tout de même qualifiée pour la finale.
Certains samedi, dans la matinée, la structure propose une vente de box. "On a de la matière d'œuvre que l'on reçoit pour chacune des sections" détaille Laurence Serini, responsable de la pédagogie, de la vie scolaire et de la formation. "Elle est transformée par nos apprentis en boucherie, en poissonnerie, en boulangerie… On répond aux exigences de l'hygiène en mettant les choses sous vide, ou dans des paquets avec une méthode de traçabilité".
"On propose ça à des prix qui défient toute concurrence". Avec une vingtaine d'euros pour des formules plats (viande rouge, cuisinés) et desserts. Une initiative fléchée vers les agents de la collectivité, mais aussi vers le grand public, le samedi. "On répond à deux choses. Premièrement, ne pas gaspiller. Deuxièmement, notre mission de service public : on aide et on accompagne tout le monde".
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