Christian Estrosi aborde le dernier tiers de son mandat avec une forte popularité, amenée à progresser encore avec la livraison de plusieurs chantiers dans les mois à venir. Son opposition peine à exister dans l'opinion, surtout à gauche.
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Info Nice-Presse. Bien des maires de grandes villes françaises aimeraient sans doute approcher des prochaines élections municipales avec ce niveau de popularité. Un an avant le lancement de la campagne électorale, 60% des Niçois disent apprécier Christian Estrosi (Horizons), leur maire depuis seize ans. D'après un sondage mené par l'Ipsos début novembre (*) et commandé par la collectivité, seuls 31% des sondés sont mécontents.
Deux tiers des Niçois valident l'action du maire
Ils sont davantage encore à valider son action politique, 65%, soit tout autant qu'il y a deux ans. Les "très satisfaits", difficiles à obtenir, représentent 1 habitant sur 5. Le chiffre global est en recul depuis sa réélection en juillet 2020 (78% d'approbation !) mais le pic était lié à la gestion locale de la crise sanitaire.
Les critiques ne progressent qu'assez peu, à la lecture de cette étude. Il y a autant de détracteurs qu'en octobre 2011, c'est dire. Au regard de la courbe, il y a traditionnellement un ventre mou dans les dix-huit derniers mois du mandat, alors que les différents projets sont encore en chantier (coulée verte et grand stade pour le premier, tramway pour le deuxième) puis une forte baisse des critiques avec les inaugurations et l'entrée en campagne.
Le jugement de l'action de la mairie est encore meilleur : les bonnes opinions atteignent 71% (28% de sentiments inverses). Le record ayant été obtenu en février 2021, avec 83% d'approbation. Notons que les critiques n'ont gagné que quatre points… en seize ans.
Plus globalement, 91% des sondés se disent "satisfaits" de leur vie à Nice, en particulier les résidents du centre historique, des collines, de Saint-Isidore et les retraités.
Eric Ciotti solide mais clivant
Eric Ciotti (UDR) s'impose dans le top 10 des personnalités les plus connues et les plus appréciées des Niçois, mais à un niveau inférieur. Ainsi, en novembre, le député du centre-ville obtient 44% de bonnes opinions, en recul de 3 points sur un an. Il représente une figure clivante, puisqu'il obtient presque autant de mauvaises opinions, 39% (+1). Cela étant, cette stabilité de sa popularité montre que son ralliement au RN pendant les élections législatives de cet été n'a pas bousculé grand monde.
Les chiffres sont plus contrastés dans son camp. 70% des habitants n'ont pas d'opinion sur la députée Christelle d'Intorni, parce qu'ils ne la connaissent pas. Elle obtient 16% de sentiments positifs, 6% de désapprobation. Le député des quartiers nord Bernard Chaix fait un peu moins bien, avec 11% de soutien, et 5% de critiques. Tous deux étant distancés par le vice-président du conseil départemental Auguste Vérola (21% de soutien, contre 6%). Le président Charles-Ange Ginésy (LR) n'est identifié que par 45% des habitants, mais il obtient 33% de bons points (contre 6%).
L'ex-RN Philippe Vardon engrange 14% de soutien et 19% de mauvaises opinions. Pour l'heure, Eric Ciotti le maintient à l'écart.
La gauche en retard à un an de la campagne
C'est la soupe à la grimace du côté de la gauche. Un Niçois sur deux connaît Patrick Allemand, l'ancien vice-président socialiste de la Région Sud, depuis rangé des voitures. Il peut se targuer de 27% d'approbation (contre 15%).
Dans l'actuelle opposition élue, les deux conseillers municipaux verts Juliette Chesnel le Roux et Jean-Christophe Picard font moins bien, avec 6 et 8% d'approbation.
Tête de liste (déçue) de Viva en 2020, l'avocate Mireille Damiano reste méconnue de la plupart des habitants, avec 9% de soutien (contre 3%). Bien moins que les 21% de popularité de l'ex-socialiste Patrick Mottard, rallié depuis 2020… à Christian Estrosi.
(*) 1008 Niçois constituant un échantillon représentatif de la population niçoise âgée de 18 ans et plus - Du 04 au 13 novembre 2024 - Échantillon représentatif de la population niçoise interrogé par téléphone - Méthode des quotas : sexe, âge, profession de la personne interrogée et canton.
Ciotti …ah oui , c'est le p'tit chauve … mais oui celui qui s'est acoquiné avec le RN, mais si avec Marine le Pen … Beaucoup d'esbrouffes…mais comme tous les P'tits hommes quelques complexes d'infériorité qu'il manifeste comme il peut …en bloquant la présidence de LR.."Les Républicain ". Il a trahi ses collègues … Il a un orgueil démesuré…et il très fourbe …
De toute façon çà se voit sur sa tête …
Qu'est ce qui te fait dire celà …
Eh bien sa trahison et son comportement de "petit entieux "
Évident ce résultat puisque vous n’arrêtez pas de le cajoler tout comme Nice matin. Doit on vous rappeler que C Estrosi est impliqué dans 3 affaires judiciaires à la mairie et à la métropole. Pour ce qui est des chantiers à livrer faut il vous rappeler le fiasco de la gare du sud qui reste désespérément VIDE alors que le même concept fait fureur à Bordeaux et à la Ciotat. Quand vous aurez décider de faire parler les habitants j’en ai encore une caisse des casseroles du petit maire de Nice. CQFD.
Vous avez omis le massacre des lieux culturels à Nice, le théâtre supprimé, la cinémathèque évanouie, la suppression du palais des Congrès. Sans oublier de mentionner les bras d'honneur à la justice, comme par exemple dans le refus de double-sens sur la promenade des Anglais. Tout autant de chantiers lancés à la va-vite, sans planification ni solution de rechange, au détriment des Niçois et de l'image de la ville. Pas très étonnant cependant quand on connait le passé poussif de M. Estrosi en tant qu'entrepreneur !