Depuis le 1er décembre, le Palais des Expositions (PEX) est redevenu un "vaccinodrome". Et pas m'importe lequel : le plus grand du pays.
Vacciner à vitesse grand V. Voilà la mission du PEX. Après 2 mois de repos, il a retrouvé ses équipes médicales.
"Entre 5.000 et 6.000 injections par jour" peuvent y être réalisées expliquait le 1er décembre Véronique Borré, responsable de la campagne de vaccination à Nice.
Une capacité importante qui n'est pas possible partout.
À Toulouse, le centre de vaccination, fermé le 23 octobre et rouvert le 9 décembre, table sur une capacité de 3.500 injections quotidiennes. Son homologue bordelais, lui, peut accueillir jusqu'à 3.000 personnes.
De son côté Strasbourg table sur 2.000 injections, idem pour le centre Gerland de Lyon. Pour parvenir à un tel objectif, ce dernier est ouvert 6 jours sur 7, ce qui n'est pas (encore) le cas du PEX.
La cadence devrait s'accélérer puisque Véronique Borré a souligné la "volonté d'ouvrir le samedi, pour que les actifs puissent se faire vacciner".
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Quel coût ?
Pas moins de 250 personnes sont mobilisées pour faire fonctionner cette grosse machine bien huilée.
Côté budget, les "vaccinodromes" peuvent difficilement être comparés puisque l'enveloppe attribuée prend en compte les dépenses liées au nettoyage, à la sécurisation, à l'informatique ou encore aux CDD et contrats vacataires.
Selon nos confrères de La Dépêche, approximativement 1 million d'euros est nécessaire chaque mois pour faire fonctionner le centre de la ville rose.
Contactée par Nice-Presse, la Métropole Nice Côte d'Azur annonce un chiffre moins important pour son PEX : 420.000 euros mensuels, en prenant en compte les paramètres cités plus haut.