L'initiative se réclame de la "jeunesse niçoise".
Ils sont encartés chez Les Républicains et ont tous une photo d'Eric Ciotti épinglée sur leurs réseaux sociaux mais promis juré (disent-ils chez RCF), l'initiative n'est pas une manip politicienne.
En cette fin de semaine, quatre militants des jeunes LR 06 lancent une pétition pour "sauver" le bowling installé dans le bâtiment abritant le Palais Acropolis, promis à la démolition dans les mois à venir.
Le maire Christian Estrosi était réélu en 2020 sur cette promesse phare : raser plusieurs équipements désuets du centre-ville pour y étendre sa Coulée verte. Depuis deux ans, personne ne s'était préoccupé de ce que pouvait bien devenir ce bowling.
Et voici donc cette pétition, lancée sur les réseaux sociaux quelques semaines avant le début de la démolition. Il était temps d'estimer ce commerce primordial, pourrait-on dire.
Preuve de l'engouement majeur des Maralpins pour la discipline : puisqu'il n'y en a aucun autre à Nice, les aficionados des jeux de quilles devront se rendre à Antibes pour s'y adonner. Un vrai problème, d'après les quatre jeunes LR.
Depuis le 27 octobre, la pétition a réuni 167 signatures. La Ville ne nous a pas indiqué si l'activité serait déplacée ailleurs à Nice, ou non, à l'heure où nous écrivons ces lignes.
Le député Ciotti n'a pas relayé cet appel. Pendant les municipales, il avait soutenu cette démolition, votant dans la foulée une subvention de plusieurs millions d'euros pour rendre possible l'extension de la Coulée verte. Avant de finalement retirer ces subsides, et de faire financer une associations lyonnaise opposée à la déconstruction de l'ancien théâtre, lui aussi sur le tracé du futur grand parc. Sans succès.
Mise à jour : les initiateurs de la pétition ont mis à jour leur texte le 31 octobre pour préciser qu'ils espèrent surtout une relocalisation de l'activité, sans grands espoirs de sauvegarder le bowling actuel. "Il est aussi important d'en garder un à Nice pour les collégiens, lycéens et étudiants qui ne se rendront pas à Antibes pour des questions de moyens ou parce qu'ils n'ont pas leur permis de conduire" ont-ils expliqué à Nice-Presse par téléphone ce lundi. "Nice n'a en plus pas tant que ça de loisirs pour les jeunes".