BRÈVE
La pratique trouve visiblement un certain succès… Pour échapper au stationnement payant, certains n'hésitent pas à emprunter des cartes d'invalidité, voir à en créer de fausses.
Une pratique illégale dans les deux cas, puisque chaque "sésame" doit être authentique et surtout ne doit être utilisée que par son titulaire.
Un problème déjà pointé du doigt dans nos colonnes en octobre dernier par Jacques Dejeandile, élu municipal chargé du handicap et de l’accessibilité dans notre ville.
"On a été la première ville de France à donner la gratuité de tous les emplacements de stationnement pour les personnes à mobilité réduite."
"Sauf que, très rapidement, on s’est retrouvé avec un nombre considérable de bénéficiaires ! Il était tellement facile de photocopier le macaron des PMR (personnes à mobilité réduite, ndlr) pour le mettre sous son pare-brise."
Pour contrer cette curieuse "mode", la municipalité riposte. Dès le 1er février, chaque carte sera désormais rattachée à un véhicule.
Pour ce faire, l'usager devra déclarer sa plaque d'immatriculation à la régie du stationnement ou bien à la mairie annexe et ainsi être dispensé de passage à l'horodateur.
Pour ceux qui ne sont que de passage, un ticket spécifique sera disponible aux bornes de paiement et devra être présenté en évidence à côté de la carte d'invalidité.