Mobilités dans le quartier, saturation du trafic… À Cimiez, l’adjoint au maire chargé de la circulation et président des transports métropolitains Gaël Nofri répond aux interrogations des riverains.
« Lorsque l’on parle de stationnement, on en veut toujours plus, et je le conçois » reconnaît Gaël Nofri. Mais l’adjoint de Christian Estrosi rappelle que l’offre de stationnement à Cimiez est restée inchangée ces dernières années, insistant sur la nécessité de « mener une réflexion dans le cadre de l’évolution du secteur Brancolar », où de nouveaux projets immobiliers, comme Covivio, sont en cours de développement et font vivement débat.
Selon lui, il est crucial que les chantiers intègrent des solutions concrètes pour le stationnement. « Nous veillerons à ce que les places de parking nécessaires soient prévues », assure-t-il.
Nouveau parc-relais
Par ailleurs, un parc-relais pourrait bientôt voir le jour dans le quartier. Une proposition qui permettrait d’offrir une alternative aux automobilistes. « Faire du stationnement un service, au profit de l’intermodalité (pouvoir se déplacer de plusieurs façons sur un trajet, comme par exemple en voiture, puis à vélo, ndlr), reste l’objectif de la Ville. »

Concernant les transports en commun dans le secteur, Gaël Nofri insiste sur le fait que la desserte en bus, notamment avec la ligne 5, est déjà bien en place, mais reconnaît que « les véhicules sont potentiellement saturés aux heures de pointe. »
La collectivité pourrait envisager un renforcement de cette ligne, ainsi qu’une amélioration des connexions entre la ligne 1 du tramway et le secteur de Brancolar, via Valrose-Pasteur.
Pistes cyclables ?
Le développement des pistes cyclables est également une priorité pour la municipalité. Gaël Nofri rappelle que la municipalité s’est « toujours engagée à en créer ». Un sujet qui préoccupe certains habitants du quartier, comme nous l’ont confié les membres du « Collectif Cimiez à vélo ».
Quant au parking du Monastère, souvent saturé et actuellement gratuit, le président de Lignes d’Azur a tenu à rappeler qu’il est avant tout « utilisé par de nombreux automobilistes pour accéder au parc », tout en reconnaissant qu’il est parfois une alternative aux zones avec des horodateurs. « C’est déjà un parc relais à ciel ouvert…»
« L’objectif n’est pas seulement de répondre aux besoins en logements, mais bien de garantir une offre de stationnement et de mobilité adaptée à tous »
Bien qu’il n’y ait pas de projet immédiat pour le rendre payant ou limiter la durée de stationnement, cette idée pourrait être étudiée à l’avenir, si la demande évolue.
- D’accord ou pas avec ces pistes ? N’hésitez pas à nous le dire dans l’Espace Commentaires




J’ai comme l’impression que Gaël Nofri n’a rien dit de pertinent dans cet article, il a simplement reconnut les difficultés des riverains sans pour autant proposer des solutions. Pourquoi écoutons-nous encore ce qu’il dit ? Ou mieux, Nice-Presse, pourquoi encore demander son avis ?