À moins d'une semaine de la rentrée universitaire, le Crous Nice-Toulon croule sous les sollicitations pour les logements. Selon l'organisme, seules 45% des demandes devraient être satisfaites.
La galère pour se loger à Nice continue. Si la cité des Anges se veut accueillante par son cadre de vie, son marché immobilier est clairement hostile aux nouveaux entrants au budget restreint. La capitale azuréenne est classée comme l'une des villes les plus onéreuses de l'Hexagone. Il faut débourser en moyenne 625 euros pour 23 m² selon une étude de LocService.fr. Un autre baromètre, réalisé par l’agence de location Flatlooker, fait état de 670 euros pour 25 m². Des prix qui évoluent en fonction des quartiers et de la proximité avec les centres d'enseignement supérieur.
Pour se loger à moindre frais, les étudiants boursiers se tournent vers le Crous, un organisme qui met à disposition des logements dans un réseau de résidences universitaires. Résultat, des loyers moitié moins chers que dans le privé pour des surfaces équivalentes. Mais cette année, seuls 45% des demandes seront satisfaites a indiqué la direction du Crous Nice-Toulon à notre partenaire BFM Nice Côte d'Azur. La faute à un manque de stock. Pour remédier à la situation, l'organisme entend augmenter le parc de 450 logements supplémentaires à l'horizon 2025. Cette problématique plombe souvent Nice dans les classements d'attractivité. Pour son palmarès 2021–2022, L’Etudiant plaçait la cité des Anges 18ème… sur 20.