Le maire de Nice réunissait ses (nombreux) amis vendredi 2 septembre sur la Coulée verte pour aborder cette rentrée tous rassemblés autour d'un festin nissart.
Estrosi zen et déterminé, le message est passé. "Face à la fin des évidences, face aux crises, qui se multiplient, je fais le choix de l’optimisme contre le pessimisme" a-t-il décliné depuis le jardin Albert-Ier, entouré de son conseil municipal, d'élus de la Métropole Nice Côte d'Azur et du patron de la Région, Renaud Muselier. "Être gaulliste, c’est avoir un temps d’avance. Être Niçois c’est aimer sa ville et pas la dénigrer". Pan sur le bec d'Éric Ciotti, certainement.
Cap clair. Comme lors de son précédent meeting, en juillet dernier, le maire a réaffirmé ses "trois piliers : le climat, votre sécurité et la proximité", évoquant "des mesures pour nos seniors, jeunes, classes moyennes et entrepreneurs". Parmi lesquelles les tarifs des transports publics au plus bas, le prix de la cantine adapté aux plus modestes… — d'autres annonces sont prévues dans quelques semaines, à l'occasion du prochain conseil métropolitain. Sans lâcher son cheval de bataille : "pour atteindre nos objectifs, il faut accélérer. Je demande un choc de décentralisation."
Christian Estrosi s'est une fois de plus érigé en rampart contre l'extrême droite au coeur d'une actualité chahutée. "À la radicalité, porte ouverte aux populistes et la résignation, je préfère la modération et le dialogue" a-t-il rappelé, fustigeant ceux qui pointent "des boucs-émissaires" et pratiquent "outrance et buzz permanents".