La visite du chantier de la "nouvelle" Gare du Sud a été perturbée ce 20 avril par une trentaine de manifestants, qui reprochent au maire de Nice de probables coupes budgétaires.
Ils accusent la Ville et la Métropole de Nice de vouloir se séparer de "600 contractuels" ces prochains moins, dans le cadre d'un plan d'économies. Tous alertent sur une "dégradation annoncée du service public pour tous les Niçois".
Sans attendre d'être reçus en mairie ce jeudi après-midi à 15 heures ("nous tenons à maintenir le dialogue", indique un proche du maire), des agents et des syndicalistes de la CGT se sont réunis devant la halle gourmande de la Libération pour interpeller Christian Estrosi.
Premier rendez-vous manqué : l'élu a rejoint le bâtiment par une autre entrée. Qu'à cela ne tienne, la petite foule a frappé contre les parois métalliques de la Gare pour se faire entendre.
L'édile a donc visité le chantier avec le groupe privé IERA et les journalistes au son des protestations, refusant de commenter les revendications. Attendu pour une autre obligation, il finit par regagner sa voiture avec quelques collaborateurs par une porte latérale… Poursuivi par les protestataires dans la rue, qui allument un fumigène.
"Il s'est enfui ce conn*rd" crie une manifestante, alors que le convoi officiel quitte la Libération. L'entrevue du jour s'annonce tendue.
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