Commune médiévale perchée, Le Barroux a tous les charmes des localités provençales. Une balade magnifiée par la visite de plusieurs ouvrages historiques.


Nichée entre deux massifs montagneux, les Dentelles de Montmirail et le Mont Ventoux, la cité du Barroux est également toute proche de Carpentras (12 kilomètres) et de Vaison la Romaine.
Dans le Vaucluse, nombreux sont les villages pittoresques et charmants à lui ressembler, mais ce dernier a en plus d’autres atouts dans sa manche. Nous pouvons commencer par évoquer les panoramas magnifiques qu’il peut offrir à ses visiteurs.

Des paysages à couper le souffle
Perchée sur un piton calcaire, la localité joue de sa position pour afficher de superbes points de vue sur la plaine du Comtat, les monts de Vaucluse, sans oublier les reliefs énoncés plus haut.
Au niveau de l’architecture, on ne peut passer à côté des façades en pierre. La promenade peut ensuite se poursuivre dans de petites rues étroites et pentues, à la découverte de belles maisons anciennes restaurées.
L’église Saint-Jean Baptiste, les vestiges d'un aqueduc du XIXe siècle, une ferme d’élevage de lamas ou encore, plusieurs fontaines, tous sont les témoins du passé de la municipalité.
Faites un tour à l'abbaye du Baroux
Ainsi, il est impossible de louper l’abbaye du Baroux et son monastère, dont la première pierre est posée en mars 1980. Elle est aujourd’hui le refuge de moines bénédictins. À noter que celle-ci a connu une extension récente, de juillet 2019 à juin 2021.

Mais la fierté de la commune est principalement due à son célèbre château. Si désormais, il n’est plus visitable qu’en partie, reste malgré tout impressionnant et de haute stature, dominant les alentours. De style Renaissance, la forteresse a une histoire mouvementée commençant avec un donjon datant du XIIe siècle.
À cette époque, elle a appartenu aux seigneurs des Baux, avant que les familles de nobles ne mettent la main dessus tour à tour. Au XVe, une série de transformations en a fait l’une des plus belles bâtisses de la région, avant que la Révolution ne lui porte un sérieux coup.
Vendue puis abandonnée au XIXe, sa reconstruction ne sera entreprise qu’en 1929. La seconde guerre mondiale aura également eu un impact sur ses travaux. Un incendie provoqué par les troupes allemandes en 1944 réduisant à néant les efforts précédent, mais les propriétaires ne se découragèrent pas pour autant puisqu’ils entreprirent de restaurer l’édifice en 1960.
La chapelle du château n'est aujourd'hui pas visitable
Actuellement, on peut y admirer des éléments médiévaux, ainsi que la chapelle Notre-Dame la Brune, embellie avec des peintures murales du XVIIIe siècle. Ces dernières sont même classées aux monuments historiques.
Néanmoins, comme les murs menacent de s’effondrer, elle est fermée aux visiteurs. L’objectif de l’association qui gère sa restauration est d’un jour pouvoir la rouvrir au public.
Patrimoine, art de la distillation, mais aussi les sublimes terrasses donnant sur l’horizon et surplombant les toitures du village et le clocher de l’église, voilà les promesses de ce monument vieux de presque 1000 ans.
Côté restauration, la ville est là aussi bien dotée, avec L’Entre-Pôtes, le Gajulea pu encore les Géraniums, trois adresses que la clientèle recommande fortement.