Dans “Le Point”, le maire de Nice a livré ses solutions après l’attentat islamiste de Conflans, qui a emporté un professeur de collège vendredi 16 octobre. On revient sur les plus marquantes.
Dissolution de toutes les organisations “s’attaquant aux valeurs de la République”
“Le gouvernement a annoncé l’intention de dissoudre plusieurs associations islamistes, je demande plus : la dissolution de toutes les organisations associatives, éducatives, religieuses, s’attaquant aux valeurs de la République.”
Expulser “tous les étrangers dangereux”
Le ministre de l’Intérieur avait annoncé l’expulsion de 231 ressortissants étrangers fichés S avant même l’attaque de vendredi. “Ils sont en réalité 3.800 sur notre territoire. Je demande que l’on expulse tous ceux dont la dangerosité est avérée” propose Christian Estrosi.
Dans les cas où les pays d’origine y seraient opposés, le maire de Nice réclame la mise en place de contraintes politiques, économiques et diplomatiques pour les forcer à récupérer leurs ressortissants.
“Je propose de mettre à l’étude la déchéance de nationalité. La loi le permet contre tout citoyen dirigeant des armes contre son pays : utilisons à plein cet article ! Pour les autres, employons l’article de loi punissant l’intelligence avec l’ennemi. Pas de liberté pour les traîtres !”
À droite, d’autres portent aussi ces propositions, soutenues également par Marine Le Pen et défendues dans notre ville par Philippe Vardon, comme hier dans nos colonnes.
Des “structures” pour les “ennemis”
“Il n’y a plus assez de places en prison pour tous ceux qui ont déclaré la guerre à notre République ? Je demande la mise à l’isolement dans des structures éloignées pour ces gens qui représentent de véritables bombes à retardement” propose également Christian Estrosi, dans une idée qui ressemble aux centres de rétention administrative des individus fichés S proposés par Nicolas Sarkozy en 2016.
Fermer les écoles hors-contrat
“L’Éducation nationale ne peut pas être un supermarché où chacun choisit sa tête de gondole” pose M. Estrosi. “Certains disent que si l’on ne compose pas avec des sensibilités, de plus en plus d’enfants seront scolarisés dans des écoles hors contrats. Eh bien, ces écoles hors contrats, il faut les fermer, comme les mosquées salafistes.”
L’intégralité de l’interview est à retrouver dans Le Point