Dans les lignes de son programme de réélection, Emmanuel Macron prévoit de réaliser une économie de 50 milliards d’euros par an. Une somme importante qui ne sera pas sans conséquences sur le budget des collectivités...
Certains de ses opposants, comme Valérie Pécresse, l’accusent d’avoir “cramé la caisse”. Mais le président semble vouloir mettre le cap sur les économies. Celles-ci sont estimées à 50 milliards d’euros par an pour le prochain mandat, s’il est réélu en avril.
Pour nourrir cette ambition, pas le choix, il faudra rogner un peu partout, notamment sur l’enveloppe accordée aux territoires. “Une économie de 15 milliards sur le dos des collectivités” dénonce même Xavier Bertrand, président LR de la région des Hauts-de-France.
Le rapporteur Laurent Saint-Martin (LREM) évoque plutôt “un effort de 10 milliards sur la progression des finances locales”.
Et ajoute : “elles font partie des finances publiques. Il est donc de bon ton que l’ensemble des fonctions publiques, l’ensemble des administrations publiques participe à cet effort de réduction de la dépense publique.”
Dans tous les cas, les Régions, Départements, Métropoles et communes vont devoir se serrer quelque peu la ceinture pour compenser. Le candidat souhaite notamment supprimer la CVAE, un impôt de production des entreprises, dont les 7 milliards d’euros de recettes par an sont affectés au financement des conseils régionaux.
Un geste “inconscient” et une “grave erreur” a réagi Charles-Ange Ginésy, président du CD06. “Il semble déterminé à asphyxier la démocratie de proximité.”
Quid de la Métropole et de la Ville de Nice ? Pour l’instant c’est le flou artistique. Toutefois, l’éventuel transfert de compétences (pompiers,…) du Département vers NCA augmenterait les ressources qui lui sont accordées.