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Ce dimanche 24 avril, jour du second tour de l’élection présidentielle, un homme a attaqué un prêtre dans une église du centre-ville niçois. L'assaillant, qualifié de "déséquilibré" par le préfet, est hospitalisé d'office.
On le sait ce dimanche soir : se basant sur les premiers éléments à la disposition des enquêteurs, le Parquet national anti-terroriste (PNAT) ne se saisit pas de l'affaire. Comme le procureur de la République Xavier Bonhomme le détaille à Nice-Presse, la garde à vue du suspect est levée, puisqu'il est hospitalisé d'office (HO).
L'enquête se poursuit, sous la direction du Parquet local.

Peu après dix heures ce matin, ce Fréjucien de 31 ans résidant à Nice serait entré dans l’Église Saint-Pierre‑d’Arène pour attaquer le prêtre au moment de la cérémonie.
Le père Krzysztof Rudzinski a été touché à plusieurs reprises par un couteau doté d’une lame de 7 centimètres, au mollet et au poumon. Transporté en urgence à l’hôpital, ses jours ne sont pas en danger. Une soeur, qui s’est interposée, a été légèrement atteinte.
Policiers nationaux et municipaux sont rapidement arrivés sur les lieux, et l’assaillant a pu être interpellé après une très brève course-poursuite autour de l’église.
L’agresseur, qui n’était pas connu des services, a « spontanément déclaré aux effectifs de police qu’il était de confession juive et qu’en ce jour d’élection, il voulait tuer Macron et qu’il s’était finalement rabattu sur une église » selon une source policière auprès de l’AFP.
Une enquête est ouverte à la fois pour « tentative d’homicide volontaire » et « violence volontaire avec arme ».
Proche de la droite et du FN ?
Le premier adjoint de Christian Estrosi chargé de la sécurité, Anthony Borré, a demandé à la justice de faire toute la lumière sur l'engagement politique probable de l'agresseur - proche des LR puis du Front national niçois - tel qu'évoqué par une enquête de Valeurs Actuelles.
Le patron du RN à Nice Philippe Vardon assure à Nice-Presse "ne l'avoir jamais croisé" et l'élu laurentin Bryan Masson, cité dans l'article comme ayant échangé avec lui, "ne commente pas à ce stade".