Pour les parents prévoyant d’inscrire leur enfant dans l’un des établissements de Nice, ou ceux qui veulent se renseigner sur l'établissement actuel de leur progéniture, ce rapport vous détaille quartier par quartier celui où les jeunes ont en principe le plus de chances de réussir.
A la fin de la semaine, soit le vendredi 7 juillet au soir, l’ensemble des écoliers prendront le chemin des "grandes vacances". Après une année scolaire bien remplie, ils pourront profiter des deux moins de congés pour s’aérer l’esprit.
En cette fin d’année scolaire, Le Figaro a publié une enquête sur les écoles primaires niçoises. En se concentrant sur l'IPS, indice de position sociale, utilisé par l'Education nationale, le média a classé les établissements de notre ville quartier par quartier.
Pour cela, il a pris en compte cet indicateur qui mesure les inégalités en s’appuyant sur les professions et catégories sociales des parents, ce qui permet de mesurer le capital culturel, l'implication dans la scolarité ou encore les conditions matérielles des familles. Cela donne un aperçu des lieux où les enfants ont statistiquement de plus grandes chances de réussite, et inversement.
Le point pour chaque quartier
Globalement, les résultats dans notre cité suggèrent, comme partout ailleurs, un déséquilibre entre l'enseignement public et privé sous contrat. Ainsi, l’IPS moyen du second est plus élevé que celui du deuxième chez nous (121 contre 98).
Notons néanmoins que certaines écoles publiques sont attrayantes, comme dans les Hauts de Nice. Dans ce secteur, la première place revient à Darsonval (12 rue Thyde Monnier), grâce à un IPS de 141,8, tout comme Stanislas (25 avenue Bieckert). Suivent dans le top 5 Rimiez Superieur (135,8 ; 148 avenue de Rimiez), Regina Coeli (131,4 ; 5 avenue George V) et Hyvert (130,1 ; 89 avenue George V).
Sur les Rives du Paillon, seuls des établissements publics émergent. En numéro 1, nous avons Arziari (88,2 ; 77 route de Turin), qui devance Ferry (83,5 ; 1 rue Jeanne Jugan), Macé 2 (74,2 ; 55 boulevard Pasteur), Macé 1 (72,8 ; 3 rue Général Tordo) et Pasteur (72,4 ; Rue Professeur Delvalle).
2 des 3 établissements aux plus hauts IPS sont publics
La situation est quasiment similaire dans les collines niçoises où l’école publique Saint-Antoine Ginestiere (131,5 ; avenue Durandy) se classe devant quatre confrères, Saint Roman De Bellet (129, 7 chemin de la Tour de Bellet), Ventabrun (125,5 ; 205 route de Bellet), Crémat (119,7 ; 430 chemin de Crémat) et Righi (119,1 ; 189 avenue de Pessicart). Il faut descendre jusqu’au 7e rang pour trouver du privé avec Sainte Thérèse (117,8 ; 4 avenue Revelli).
Dans le secteur historique de la ville, c’est aussi le public qui est le mieux noté, à savoir Péglion (128,6 ; 28 bis avenue Germaine). Derrière, une alternance apparaît entre les deux catégories avec ABC School (126,3 ; 72 boulevard Carnot), Max Gallo (123,3 ; avenue José Bernard), Blanche De Castille (119,7 ; 16 avenue Dillies) et Terra Amata (114,2 ; 2 corniche André de Joly).
A l’Ouest de Nice, la grande majorité des meilleures institutions sont gratuites, mais celle devançant toutes les autres est payante. Grâce à son IPS de 133,4, Apraxine (34 avenue de la Corniche Fleurie) fait mieux que Moretti (129,4 ; 375 avenue de Fabron), Fabron La Lanterne (128,5 ; 229 avenue de la Lanterne), La Corniche Fleurie (120,3 ; 73 avenue de la Corniche Fleurie) et Magnolias 1 (116 ; 135 boulevard Napoléon III).
Plus de mixité sociale à Nice qu'ailleurs
En revanche, dans le cœur de la ville, c’est le privé sous contrat qui est largement représenté dans le top 5, Jeanne De France (19 rue Paul Déroulède) obtenant le score de 131,4. Viennent ensuite Sasserno (128,5 ; 1 place Sasserno), Nazareth (127,1 ; 9 avenue de Pessicart), Saint Barthelemy (121,8 ; 16 montée Claire Virenque) et enfin le représentant du public, Rothschild 2 (114,2 ; 22 rue Delille). Cette dernière possède un indice de position sociale supérieur à sa consœur du 1 rue Rothschild (7e avec 107,5).
Ajoutons que dans la capitale des Alpes-Maritimes, la part des écoles élémentaires publiques est très élevée (85%), ce qui justifie leur importance dans ces classements. Sur notre territoire, la mixité sociale dans le milieu scolaire est globalement mieux respectée que dans le reste du pays.