Le président sortant, en campagne officieuse, devrait repartir en ticket avec le maire de Nice, comme pour leur victoire en 2015
On prend les mêmes et on recommence. En 2015, Christian Estrosi avait été bombardé tête de liste UMP en Provence-Alpes-Côte-d'Azur par Nicolas Sarkozy. Par devoir de battre le Front national et surtout Marion Maréchal, "la plus dangereuse des Le Pen". Dans ses bagages, le maire de Nice avait emmené le docteur Renaud Muselier, routier de la vie politique marseillaise.
Le duo victorieux devrait se reformer, cinq ans plus tard. Invité de Maritima et La Marseillaise ce dimanche 10 janvier, le président du conseil régional (qui a remplacé en 2017 Estrosi, reparti à Nice) a confirmé que le ticket serait de retour.
"Oui, on repartira ensemble (avec Christian Estrosi)… si on repart" Renaud Muselier
Tout est dans le conditionnel, puisqu'à ce jour, il n'est pas officiellement candidat. Mais un peu quand même, puisqu'il a relancé son mouvement politique, six mois avant les régionales.
Du côte du maire de Nice, c'est silence radio et priorité à la crise sanitaire.
D'après les sondages, la droite devrait repasser, même si le Rassemblement national, mené par l'ex-LR Thierry Mariani d'après nos informations, est en embuscade. Le parti frontiste entamera d'ailleurs sa campagne dès février prochain.
Interrogé sur un possible "front républicain" au second tour, comme lors du précédent scrutin, M. Muselier s'est dit confiant dans un retrait de la gauche si jamais le RN était en position de l'emporter. "Ils prendront leurs responsabilités comme ils l'ont fait dans certains arrondissements pendant les municipales à Marseille" a-t-il anticipé.