Alors que le 06 est l’un des départements les plus touchés par la quatrième vague du Covid-19, la préfecture devrait annoncer de nouvelles restrictions sanitaires dans les jours à venir.
Le 20 juillet, il décidait déjà de prolonger le port du masque obligatoire à peu près partout en ville jusqu’à début août. Mais le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez pourrait ne pas en rester là.
Avec 196 de taux d’incidence, c’est-à-dire de nouveaux cas de coronavirus pour 100.000 habitants sur une semaine, notre territoire est l’un des plus concernés par le regain épidémique estival.
Au niveau métropolitain, Christian Estrosi a déjà annoncé une batterie de mesures pour donner un coup de fouet à la campagne de vaccination, alors que 60.35% des Maralpins ont déjà pu recevoir au moins l’une des deux doses de sérum. D’autres communes azuréennes lui ont emboîté le pas.
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Mais cela sera-t-il assez rapide, alors que le variant Delta, extrêmement contagieux, progresse à une vitesse folle chez nous ? 96,4% des contaminations lui sont imputables à ce jour dans le 06, et les jeunes sont particulièrement concernés, avec un taux d’incidence qui grimpe en flèche.
Cette “4ème vague” confirmée cette semaine par le Premier ministre Jean Castex s’est surtout déclarée pour l’instant dans les départements situés sur les littoraux, prisés par les touristes : sur la façade atlantique, avec la Gironde (137 d’incidence), les Landes (124), les Pyrénées-Atlantiques (114) comme méditerranéenne, avec le Var (104), les Bouches-du-Rhône (172) ou encore l’Hérault (211).
Des chiffres loin d’être anodins, puisque 200 est pour l’instant le seuil fixé par le président de la République Emmanuel Macron à partir duquel les préfets doivent prendre de nouvelles mesures locales.
À quoi faut-il s’attendre ?
Dans les Pyrénées-Orientales, le port du masque a été ré-imposé dans tout l’espace public, à l’exception des plages. De plus, un couvre-feu a fait son retour, à 23 h dans les bars, restaurants, les épiceries et les commerces, depuis dimanche. À noter tout de même que dans ce département, le taux d’incidence est bien supérieur au nôtre (376 vs. 196).
En Haute-Corse, alors que le taux d’incidence dépassait les 250 (proche du nôtre), le couvre-feu a également été décidé à la même heure dans les bars et restaurants de 37 communes. Depuis, il a grimpé à 318, au 21 juillet.