Le député des Alpes-Maritimes apporte son soutien à un élu en désaccord avec le maire de Nice. Tout en ayant caporalisé son parti, Les Républicains, selon ses détracteurs.
POUR RAPPEL > À la radio, cet élu de la majorité Estrosi étrille la politique culturelle… de Nice
Le feuilleton continue. Après ses critiques de la politique culturelle niçoise, le conseiller municipal de la majorité au pouvoir Henry-Jean Servat est convoqué à l'hôtel de ville jeudi.
Hier soir, le 19 juin, il s'exprimait dans Nice-Presse pour dénoncer les freins qui ont été posés par certains à l'encontre de son action. Ouvrant la porte à un départ, sur fond de désaccords désormais publics.
Sur Twitter, le meilleur ennemi de Christian Estrosi, Eric Ciotti, a évidemment sauté sur l'occasion : "soutien à Henry-Jean Servat, convoqué pour avoir osé critiquer la destruction du théâtre national et l’effondrement de la politique culturelle".
"Manifestement, la liberté d’expression n’a pas sa place quand le fait du prince est contesté" a-t-il noté.
Une réaction qui peut étonner quand on se souvient qu'en février dernier, le même Eric Ciotti, président des Républicains, renvoyait avec pertes et fracas son numéro deux Aurélien Pradié… sur fond, là aussi, de désaccords. Une incohérence que les "Jeunes avec Estrosi" ont ironiquement choisi de souligner :
