D'après les informations de Nice-Presse, l'élu chargé du cinéma est convoqué à l'hôtel de ville pour répondre de ses récentes attaques à l'encontre de la politique culturelle niçoise.
Mise à jour : "Un mauvais procès": convoqué par Christian Estrosi, Henry-Jean Servat s'explique
Le maire aura décidé de ne pas laisser la polémique enfler davantage. C'est sur les ondes d'une radio locale qu'Henry-Jean Servat, membre de la majorité communale, dézinguait la politique culturelle de la municipalité, samedi 17 juin.
Gestion des expositions - l'une présentant "des statues horribles" - agents de la Ville incompétents en matière de cinéma, théâtre de Bayard que le maire "n'aurait pas dû détruire"… Les pires cartouches auront été tirées en direction de l'Opéra Nice Côte d'Azur, décrit comme étant "en pleine dérive woke", programmant "des oeuvres trafiquées" sans réussir à remplir la salle.
L'opposition de tous bords s'est saisie de ces propos dès dimanche soir. Ce lundi, le centre LGBT+ dénonçait "le relais de fantasmes de l'extrême droite". C'est aussi l'adjoint chargé de la culture, Robert Roux, qui apparaissait insulté.
Christian Estrosi siffle la fin de la cour de récréation. Ce 19 juin au soir, il tient à dénoncer "les propos inadmissibles tenus par Henry-Jean Servat à l’endroit d’agents publics de la Ville de Nice en charge de l’Opéra, du cinéma et de l’action culturelle". En conséquence, l'élu est "convoqué" pour fournir "des éclaircissements".