RIFIFI, la rubrique des indiscrétions glanées par Nice-Presse. Vous avez-une info ? Chuchotez-la derrière ce lien web.
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- MONETTI NE FAIT PLUS RIRE LES COMIQUES. À parcourir les lignes budgétaires de la salle de spectacle du Stockfish, qui nous ont été aimablement transmises, on savait déjà que certains des artistes locaux y sont payés au lance-pierre. S’il leur venait à l’idée de ronchonner, une anecdote pourrait les en dissuader. Pour son édition 2024, le Nice Jazz Festival (NJF), lui aussi géré par la collectivité, décidait d’innover, en ouvrant chaque soir une scène avec des stand-uppers… sans aligner le budget derrière. D’après nos informations, les comiques ont été approchés en leur expliquant qu’ils ne seraient pas payés pour assurer leur show, mais que, grand prince (de l’humour), Graig Monetti, l’adjoint chargé de l’évènementiel, leur proposait des places gratuites pour assister au NJF. Radine, la mairie ? Pas tellement, quand on sait que le même soir, l’équipe du rappeur américain NAS empochait, pour sa prestation d’1h30, 160.000 euros, via une société basée à Beverly Hills. Nous vient une idée pour que ces pauvres humoristes s’en tirent mieux la prochaine fois : faites-nous rire en anglais !
- FRITURES SUR LA LIGNE. Dans la foulée de la publication de notre article au cours duquel des pompiers dénoncent pressions, harcèlement et souffrance au travail, le patron du Conseil départemental des Alpes-Maritimes, chargé du SDIS 06, nous assurait ne jamais avoir été informé de ces éléments avant de recevoir nos questions. Après que nous lui ayons transmis les extraits d’un courrier qui tendent à indiquer tout l’inverse, le président Ginésy ne nous a plus répondu. Décidément, la communication est difficile ! (À suivre dans nos colonnes demain).
- TRÈS CHERS SENIORS. Galettes, karaokés… Les après-midis et soirées festives organisées par les élus pour nos aînés se succèdent. Parfois, il faut louer la grande salle de la Gare du Sud ou l’une de celles du Palais de la Méditerranée. La mairie de Nice a vu plus grand, le 19 décembre dernier, avec un spectacle au Palais Nikaïa réservé aux séniors. Coût des réjouissances, devant « Starmania » ? 240.000 euros, nous a-t-on soufflé. Le Conseil départemental est tout aussi inspiré, avec son élection de la « Super Mamie » qui coûte 40.000 euros chaque année, ou un concert « gratuit » de Natasha St-Pier et Vincent Niclo, facturé environ 70.000 euros.
- MEDITERRANEO PAR GROS TEMPS. La Gare du Sud « version Iera » passera-t-elle l’année ? Les rumeurs vont bon train quant au devenir de la halle gourmande gérée par Mediterraneo, dont les horaires d’ouverture viennent d’être restreints, tant les lieux peinent à attirer le chaland. Toujours est-il que l’opposition écologiste s’intéresse de près à la cuisine qui nous est servie : les trois élus devraient proposer, une nouvelle fois, l’ouverture d’une commission d’enquête sur ce marasme à l’occasion du prochain conseil municipal.
- OÙ EST CIOTTI ? L’été dernier, une part des maires menaient une fronde contre Estrosi au Conseil métropolitain : objet du scandale ? La signature d’une charte qui les auraient engagés à voter les prochains budgets proposés. À l’époque, on disait Ciotti à un cheveu (oui) de se présenter en 2026. Sauf que ! Le doute s’est répandu autour de la réalité de cette candidature, et chacun a compris que la présidence de la Métropole n’est peut-être pas prête d’être renouvelée ! C’est ainsi que tout le monde (ou presque) validait sagement le budget dévoilé la semaine dernière. Dans la Métropole, entre Christian et Eric, on ne sait plus à quel Saint se vouer…
- JEANNE D’ARC ET IDÉES CHASTES. Gaël Nofri, le président de la régie publique qui a commandé la fameuse statue de Jeanne d’Arc, continue de batailler pour maintenir l’œuvre à sa place. Avec cette saillie : « Le préfet peut assurer lire Peguy tout en voulant déboulonner Jeanne d’Arc, l’Évêque Cauchon a bien pu la brûler en lisant la Bible…» L’élu d’opposition ex-RN Philippe Vardon entend bien, lui aussi, demander des comptes à Hugues Moutouh, le représentant de l’Etat, à qui il a publiquement demandé un rendez-vous. Promettant, au micro de Direct Azur, de s’harnacher à l’œuvre s’il le fallait. Tout en concédant : « je n’ai pas pour habitude de m’enchaîner moi-même, mais certains ont essayé ». Ah tiens, qui ça ?
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