La Ville a enfin obtenu l’autorisation de murer les accès d’une habitation un temps squattée dans le quartier de la Madeleine depuis que son propriétaire est parti en maison de retraite.
Circulez il n’y a plus rien à voir. Après un été de critiques, le premier adjoint Anthony Borré s’est rendu ce vendredi 26 août avenue Ansaldi, devant la maison d’un retraité niçois saccagé par les squatteurs depuis des mois. Début août, le député de droite Eric Ciotti accusait la mairie de ne pas se saisir correctement du dossier. Laquelle bat en brèche, documents à l’appui : rapport d’expertise sur l’état du bâti, saisie du Procureur, nombreux échanges avec la famille du propriétaire, coupure de l’eau et de l’électricité… “Nous ne sommes pas du tout passés à côté de ce dossier, au contraire” a ainsi garanti Anthony Borré.
20 agents de la Ville ont pu déblayer les lieux, avant que les portes n’en soient condamnées. Sur place ce vendredi soir, la fille du propriétaire a vivement remercié les services municipaux, dont l’implication sur ce dossier ne relève pas de ses compétences premières.Une proposition de loi sur le sujet devrait bientôt arriver. C’est ce qu’a annoncé au cours de l’intervention le député des Alpes-Maritimes Philippe Pradal. L’idée serait de permettre aux maires d’intervenir directement en cas d’occupation illégale de logements privés, sur demande des propriétaires, ou de leur propre initiative en cas de défaillance.
La guéguerre entre les proches de Christian Estrosi et Eric Ciotti continue. “À l’indignation permanente et à la recherche de lumière médiatique je préférerai toujours l’action” a ainsi taclé Anthony Borré. “Un député doit être porteur de solutions concrètes, travailler pour être utile plutôt que pour passer à la télé” ajoute Philippe Pradal. La saga se poursuit.