Les chauffeurs de taxis azuréens dénoncent les difficultés qu’ils rencontrent pour accéder à la Principauté. Leur syndicat envisage un mouvement de contestation qui pourrait perturber le Grand Prix.
Ils ont l'impression qu'on leur met trop de bâtons dans les roues. Quotas, vignettes, déclarations… Les taxis niçois rencontrent de vives contrariétés avec la réglementation monégasque.
À tel point qu'a été déposé auprès de la préfecture des Alpes-Maritimes un préavis de manifestation, le 26 mai, en amont du Grand Prix de Formule 1 en Principauté.
Que font les autorités niçoises au coeur de ce conflit ? Nice-Presse a directement interrogé le maire, ce dimanche 15 mai.
"La Principauté de Monaco est un État souverain. En termes de convention internationale, sur tout ce qui relève du domaine règlementaire, les décisions se font entre les deux États" rappelle Christian Estrosi. Conséquence de quoi "les élus locaux ne sont pas habilités à faire d’ingérence".
Toutefois, "il y a une inquiétude de la part des taxis niçois et je la comprends."
"J’ai plaidé la cause des taxis niçois auprès du préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez, qui, lui, est qualifié pour l’évoquer directement avec le gouvernement monégasque" détaille-t-il encore.
Avant d'assurer, étant briefé très régulièrement : "Je sais que les discussions entre eux avancent".
De quoi espérer une solution bénéfique et rapide pour tout le monde, alors que le secteur compte sur une saison touristique solide cette année.
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Nous souhaitons le soutien de nos autorités face à cette situation !!! https://t.co/cRDyRhSmsE
— SYNDICAT TAXIS NIÇOIS (@SyndicatTaxis) May 9, 2022
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