Nice retrouve des niveaux de fréquentation similaires à ceux que nous connaissions avant le Covid. Les visiteurs de qualité, attirés par la culture et l'évenementiel, ont remplacé le surtourisme, analyse la Ville.
Tous les voyants sont au vert. Le maire organisait une conférence de presse ce lundi 19 septembre pour faire un point sur les chiffres de la saison touristique. Et ils sont très bons. Nice se revendique cette année première destination de France pour les vacances, 4ème de toute l'Europe.
Christian Estrosi a souligné que notre ville tire vers le haut tout le département, en affichant des taux d'occupation de ses hôtels supérieurs à 87% en juillet comme en août. Sur ces deux mois, notre cité a pu accueillir 7 millions de visiteurs, contre 5 en 2019, année de référence avant la crise sanitaire.
"Nous n'avons pas toujours eu la clientèle que nous voulions. Aujourd'hui, loin du surtourisme, nous pouvons compter sur la quantité comme sur la qualité" a fait valoir le maire-président. Ravissement pour les hôteliers et restaurateurs, les Américains ont fait le retour. La clientèle du Moyen-Orient compte aujourd'hui beaucoup également. Les étrangers dépensent plus aujourd'hui qu'en 2019.
Il n'y aurait pas quatorze chemins pour expliquer ce succès, d'après Christian Estrosi : "c'est notre stratégie sur plus de trois ans qui est saluée : nous attirons aujourd'hui grâce à la culture, au développement durable et aux grands évènements".
Les musées ont battu des records, à tel point qu'ils devraient avoir enregistré 250.000 entrées d'ici à la fin du mois de septembre. Le classement à l'UNESCO "a également eu un beau retentissement international".
Motivés par les grands chantiers (annonce d'un nouveau palais des congrès, réseau de tramway…) les investisseurs ont fait pousser les hôtels comme des champignons chez nous ces derniers mois. Le renouvellement de l'offre a attiré une clientèle prestigieuse, attirée par les grands évènements. Après la Biennale des Arts, place à l'Ultra Trail et au Transition Forum, un sommet sur le développement durable, à la fin du mois, puis au marathon Nice-Cannes, en octobre.
Pour consolider cette dynamique, la ville compte bien développer davantage encore ses relations avec le Japon pour les prochaines saisons.