Écourté en 2020, annulé en 2021 et soumis à des jauges sanitaires l'an passé, notre carnaval retrouve sa configuration originelle. Le dispositif de protection est considérablement renforcé, d'après les autorités.
Gwendal Chabas avec Noémie Meffre
Le Carnaval de Nice est de retour jusqu'à la fin du mois. Pour le 150e anniversaire de ce rendez-vous majeur, la sécurité est très loin d'être laissée de côté.
Samedi 11 février, lors d’un point presse, le maire Christian Estrosi a souligné que "l'événement retrouve sa configuration de 2019. Les deux dernières éditions, nous étions dans un format beaucoup plus restreint. L’organisation est plus lourde cette fois-ci".
200.000 spectateurs attendus
Du 10 au 26 février, 200.000 visiteurs sont attendus dans notre cité, de quoi mettre sur le qui-vive les forces de l’ordre, près de sept ans après l’attentat du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais.
Le niveau de vigilance avait déjà été fortement augmenté, entre les portiques de sécurité, les fouilles au corps et le réhaussement des palissades occultantes déjà présentes. Les caméras de vidéoprotection sont évidemment aussi mises à contribution.
"Ce sont plus de 300 personnels portant l’uniforme qui sont engagés : des CRS, des policiers nationaux et municipaux, des gendarmes, des militaires de la force Sentinelle" a détaillé Bernard Gonzalez, préfet des Alpes-Maritimes.
Les jeunes du SNU mobilisés
Petite nouveauté de ce Carnaval sous le signe du "Roi des Trésors du monde", les jeunes du service national universel (SNU) sont aussi mobilisés.
Pour comparer avec 2022, 200 policiers nationaux et 90 agents municipaux étaient présents, accompagnés d'une centaine d'agents de sécurité privés et d'autant de secouristes, pour surveiller les 85.000 spectateurs.
Il s’agissait alors du "plus gros dispositif de sécurité jamais déployé", selon les élus.
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