La municipalité projette de réduire « au moins de moitié » le nombre d’annonces de locations en ville, après avoir déjà serré la vis ces derniers mois.
La fin d’une certaine époque pour Airbnb et consorts à Nice ? Nous l’évoquions le 7 novembre, moins d’avantages fiscaux et plus de liberté laissée aux municipalités pour limiter l’offre : le Parlement a donné son feu vert définitif à une loi visant à mieux réguler le marché des meublés touristiques.
Le maire, Christian Estrosi, entend bien se saisir de ces nouveaux dispositifs pour mettre de l’ordre dans la capitale de la Côte d’Azur. Ainsi, invité de France 3 Côte d’Azur le 9 novembre, l’édile a fait une annonce radicale sur ce dossier particulièrement inflammable dans une ville qui connaît la pire tension locative du pays derrière Paris.
Ainsi, alors que bien des locaux éprouvent les plus grandes difficultés pour se loger, l’édile s’est dit « décidé à faire baisser au moins de 50 % les annonces. Parce que chaque Airbnb sur le marché, c’est autant de baux de longue durée dont ne bénéficient pas les Niçoises et les Niçois actifs ».
Concrètement, « grâce à ce texte, nous allons fixer des quotas par quartier pour limiter un surtourisme que je ne souhaite pas voir se développer ». « Le Vieux-Nice est celui qui est le plus concerné et le plus saturé et nous devons le soulager ».
En réponse depuis, Airbnb s’est engagé à coopérer, mais sur des mesures « proportionnées et ciblées ».
D’après la municipalité, près d’un tiers des loueurs inspectés ne respectent pas les règles, plaçant leur bien sans autorisation, et sans régler la taxe de séjour due.
Rappelons que la justice cassait en début d’année un encadrement prévu par la commune, qui imposait l’accord des copropriétés pour passer son appartement en Airbnb. Dans les faits, la plupart des demandes étaient refusées, notamment par crainte des nuisances sonores.
Ces derniers mois, la Ville a pu avancer sur le retrait des boîtes à clés installées sans droit ni titre dans l’espace public - même si l’en reste énormément - et a durci les procédures pour obtenir un changement d’usage de son bien.




Annonces…Annonces…la ville se peuple de touristes..les bars se sucrent…les restaurants aussi..les prix flambent pour un service médiocre dans la plupart des cas..la promotion exterieure qui est faite par la municipalité sur la ville attire de plus en plus de visiteurs…mâne pour le commerce et la ville..victime de son succés..la myriade d hotels qui on surgit proche de l aéroport..ou le prix des nuitées s envolent.ont été programmés et installés dans ce but…Airnb s est engouffré dans cette brêche…aeroport en pleine ville..va et vient des vols incessants…il faudrait savoir ce que la ville qui tient a garder sa place touristique au niveau international désire comme option…attirer… Lire la suite »
J’espère que les restrictions du maire ne toucheront pas les petits propriétaires qui louent leur résidence principale quelques jours à l’année pour arrondir les fins de mois et payer les charges de copropriété, les factures d’électricité, de chauffage, d’eau, les assurances diverses, les mutuelles santé sans parler des courses quotidiennes. Pour certains les petits revenus du Airbnb est vraiment un complément de retraite pour vivre dignement.
Vous n avez qu a le louez aux locaux, au lieu de privilégier les touristes Encore une fois, honte a vous
Et c’est vous qu’on va appeler pour gérer les locataires qui ne payent pas leurs loyer ? Car l’état laisse les propriétaires à attendre des années et engager des frais de justice pour récupérer leurs propriétés de la main des squatteurs
et compléter des retraites archi minables qd on a travaillé sans relache depuis l’age de 16 ans. Si en plus les locaux qui louaient, payaient leur loyer et prenaient soin des appart !
Si demain les Airbnb étaient 2 fois moins nombreux ce serait une bonne nouvelle pour ceux qui restent, les propriétaires pourraient doubler le prix de leur chambre (en cause le rapport offre/demande).
Mauvaise nouvelle pour les touristes.
C’est très bien