Dans l'écrin de la Coulée verte qui aura gagné huit hectares l'an prochain, la promenade des arts comprendra une bibliothèque totalement réaménagée avant l'été 2025, un vaste musée requalifié d'ici 2028, et un espace culturel culminant à trente mètres du sol, dans quelques mois.
C'est l'un des symboles immédiatement reconnaissables à Nice. Il y a un vingtaine d'années déjà, le géant Sosno inspirait cette Tête Carrée, une sculpture habitable haute de trente mètres, fruit du travail d'Yves Bayard notamment. De nos jours, elle abrite les bureaux de la B.M.V.R. la la bibliothèque municipale à vocation régionale.
Mais cela va très prochainement évoluer. La municipalité entend ouvrir bien davantage au public les portes de cet incroyable poste d'observation sur la cité. C'est ce que développe le Maire, Christian Estrosi, dans nos colonnes ce jeudi 16 mai.
Alors qu'une métamorphose est promise du côté de la bibliothèque Louis-Nucéra d'ici à l'été 2025, les choses vont aussi bouger pour la Tête Carrée : "deux étages seront ouverts aux Niçois, avec une galerie qui accueillera des expositions en lien avec celles de la bibliothèque ou du Mamac, le musée d'art contemporain (lui aussi en pleine rénovation, jusqu'en 2028, NDLR)". Quelques locaux administratif seront conservés.
"Il y a très peu de travaux nécessaires, puisque l'oeuvre est récente, bien conçue et ne présente aucune malfaçon. Nous pouvons donc avancer très vite. Son usage sera transformé bien avant la fin du mandat. Cela sera certainement prêt dès le printemps 2025".
Puisque l'espace y est limité, un système de réservations sera mis en place. L'idée de l'ouverture d'un bar, évoquée il y a deux ans, n'étant plus d'actualité, pour donner la priorité à la contemplation des paysages, et aux expositions.